jeudi 13 juillet 2017

Adrien Quatennens, le petit nouveau insoumis qui frappe fort

Adrien_Quatennens_2.jpgPierrick Tillet      

Le moins qu’on puisse dire, c’est que les 17 députés de la France insoumise ont eu l’occasion de se distinguer lors de ces premiers débats sur la future loi du Travail. Et qu’ils ne s’en sont pas privés !

L’un deux est particulièrement sorti du lot : Adrien Quatennens, 27 ans, député de la 1ère circonscription du Nord, chargé de défendre la motion de rejet préalable déposé par son groupe.
Becassine_Penicaud.jpg
“Bécassine” Pénicaud, ministre du Travail
Les scuds qu’il a pu leur lâcher, le môme, aux potiches empotées des travées majoritaires et à la ministre Bécassine Pénicaud ! Cinq en tout, et des plus meurtriers : vidéo ICI.
« Vous assumez que l’urgence se trouve dans l’organisation d’un meurtre avec préméditation du code du Travail. »
« Le code du Travail serait en gros fait pour embêter 95% des entreprises. Si vous maintenez ces propos, sachez aussi, mes chers collègues, que le code de la route est fait pour embêter 100% des chauffards. »
« Depuis quand juge-t-on l’efficience d’un document à son  lui sciez les deux jambes ?? Trouvez-vous aussi que l’annuaire soit trop épais ? Si tel est le cas, je vous laisse me dire quelles sont les pages que vous verriez bien arrachées. »
« Même avec le dialogue social que vous invoquez à longueur de discours comme un chamane ferait des incantations. »
« Désirez-vous vraiment que l’Histoire retienne que votre marche fut d’abord et avant tout un piétinement général d’un siècle de lutte sociale ? Croyez-vous vraiment que notre peuple va courir plus vite si vous lui sciez les deux jambes ? »
Bon, évidemment, aucun des quelques 130 amendements déposés par la FI n’avait de chance d’être voté. Comme prévu, tous ont été boulés crotte de nez par les momies en marche arrière.

Pas grave, les amis, vous n’êtes pas là pour imposer dans cette Assemblée la victoire d’une minorité à des élus avachis, mais pour prendre date, pour donner un peu de souffle aux désespérés d’en dehors, archi-majoritaires dans le pays, de cette sinistre “représentation nationale”. Une chose est sûre : ce premier coup est réussi.

Le Yéti

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