Grande-Synthe. Juillet 2017. Pas de toilettes. Pas d’eau. Pas de toit.
Les flics qui détruisent tout chaque semaine. Les flics qui emportent tentes et vêtements chaque semaine.
L’alimentation aléatoire. Les infections de peau. Les maux d’estomac. Les poux. La gale.
Trois-cent-cinquante personnes vivent là. Dont trente à cinquante
enfants de moins de douze ans. Au moins huit enfants sans famille. Et
une fillette de six ans, née dans un camp en Turquie, qui n’a connu que
les camps.
Le tribunal administratif de Lille a rendu une ordonnance le 26 juin.
Il demande à la préfecture du Pas-de-Calais d’installer des point
d’eau, de faire des maraudes, de ne plus empêcher la distribution de
nourriture à Calais. Les associations d’aide aux exilés espéraient que
l’ordonnance serait respectée et pourrait même faire jurisprudence à
Grande-Synthe.
Mais la maire de Calais a décidé de ne pas appliquer l’ordonnance. La
loi, elle s’en fout. Mais l’État a décidé de faire appel. On ne va pas
dépenser trois sous pour des miséreux alors que les Jeux olympiques vont
nous coûter douze beaux milliards d’euros.
On ne va quand même pas se préoccuper de bébés. Faut s’appeler Damien
Carême et être maire de Grande-Synthe pour avoir des idées aussi
bizarres.
On ne va quand même pas se préoccuper de bébés.
Trouducul 1er dirait qu’ils « doivent se responsabiliser » et « cesser de tout attendre des autres ».
Môrice Bénin : les pays n'existent pas - Vidéo 4'20 ICI
Le Yéti
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