Ces
dernières semaines, à Caracas, Maduro a placé la base militaire de La
Carlota sur le trajet de pacifistes assaillants.
Il a rapproché le
Palais présidentiel de Miraflores des violences de rues et il a fait
pareil avec des ministères, des Institutions publiques et des locaux du
Parti Socialiste Unifié du Venezuela (chaviste).
Mais aussi (à
Maracay) il a autoritairement tenté de freiner des débonnaires nervis en
leur barrant la route avec une quarantaine de commerces publics ou
privés qui ont été détruits (Dame ! c’était ça ou faire un détour).
Pis,
il a brutalement installé le ministère de l’Intérieur sur la
trajectoire de quinze tirs échappés d’un hélicoptère et il a sauvagement
poussé le siège du Tribunal Suprême de Justice en dessous de quatre
grenades qui tombaient du ciel.
En France, nos médias attendant
que des opposants à Macron attaquent une caserne et le siège de son
parti, qu’un hélicoptère piloté par un militaire tire sur Paris et lâche
des grenades, pour nous rappeler la différence entre des élus et des
putschistes, entre une démocratie et une dictature en devenir (1).
Théophraste R. (Directeur d’une thèse : « Pétrole et coups d’Etat », sous-directeur de l’étude : « Médias et Finance en France et au Venezuela », auteur du pamphlet : « Pourquoi Libé a tué Sartre et comment Le Monde a liquidé Beuve-Méry »).
Note :
(1) Voir l’image : https://www.legrandsoir.info/jeu-d-ete-dans-nos-medias.html
Le Grand Soir
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