mercredi 25 avril 2018

Dom Juan, Casanova, Machiavel, Sade, Masoch, Marianne et un autre encore


Théophraste

Dom Juan, personnage séducteur sans scrupule, capable de toutes les ruses et promesses pour arriver à ses fins, était opportuniste, orgueilleux, flatteur, insolent, violent, maniant l’ironie, le sarcasme, l’impertinence, l’offense, l’hypocrisie, l’irrévérence et l’irrespect.

Casanova, lui aussi, savait user de son charme et de son esprit perfide dans sa quête de conquêtes, que jamais il n’aimait mais toujours méprisait.
Machiavel leur ressemblait assez qui disait pour la politique ce que les autres professent pour l’amour : « Les grands hommes appellent honte le fait de perdre et non celui de tromper pour gagner ».
Le marquis de Sade, c’est bien connu, martyrisa celles qui se donnèrent à lui (1).
Un autre personnage, instruit par les précédents et en ayant adopté les manières, est parvenu à séduire Marianne à coup de menteries et de tromperies avant de se moquer des ouvrières bretonnes illettrées, des nordistes alcooliques, des fainéants qui veulent freiner ses manœuvres et des gens qu’on croise dans les gares et qui ne sont rien.
Mais comme la belle au bonnet phrygien regimbe en ce printemps, il file aux Etats-Unis. Donald Trump va lui enseigner, en tête à tête, par quel endroit précis de son intimité il faut attraper Marianne pour bien la tenir.

Théophraste R. (« Mourir vos beaux yeux, belle Marianne, d’amour me font »).

(1) On ne saurait parler de Sade sans évoquer Masoch qui aimait se faire attacher, battre, fouetter et à qui ressemble parfois la France.

Le Grand Soir

Aucun commentaire: