mercredi 9 mai 2018

Après Macron l’Américain, Mélenchon le Ruskoff


Théophraste

À peine arrivé à Moscou (7 mai 2018), Jean-Luc Mélenchon a dit sa reconnaissance à la Russie sans qui la France n’aurait pu chasser l’occupant nazi.

On sait que le leader de la France Insoumise refuse depuis toujours de célébrer le tardif débarquement anglo-américain en Normandie dont la France avait été exclue pour mieux l’inféoder aux USA «  : « Ils avaient préparé leur AMGOT (1) qui devait gouverner souverainement la France à mesure de l’avance de leurs armées. Ils avaient imprimé leur fausse monnaie, qui aurait eu cours forcé. Ils se seraient conduits en pays conquis. »
Mélenchon : «  Pour le malheur général, trop souvent depuis des siècles l’alliance franco-russe fut empêchée ou contrecarrée par l’intrigue ou l’incompréhension. Elle n’en demeure pas moins une nécessité que l’on voit apparaître à chaque tournant de l’Histoire. »
Mélenchon encore, au président russe : « Aussi, en venant vous voir, il m’a semblé que ma démarche et votre réception étaient inspirées par une considération et une cordialité réciproques, que n’ont brisées, depuis des siècles, ni certains combats d’autrefois, ni des différences de régime, ni des oppositions récemment suscitées par la division du monde. »

Bien sûr, Macron, dont la presse états-unienne se moque des frottis-frottas serviles avec Trump (voir logo) et la classe politico-médiatique française hurleraient à l’unisson contre notre « russolâtre d’extrême gauche » si ces paroles n’avaient en vérité été dites par De Gaulle.
Théophraste R.
(Editorialistes que les valets atlantistes français jettent parfois dans les bras d’un général, grand bourgeois, contre qui la France s’est levée il y a 50 ans).

(1) Allied Military Government of Occupied Territories.

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