Charles Sannat
C’est un article long de l’AFP qui nous détaille la nouvelle
stratégie française pour le développement des voitures autonomes dans
notre pays et qui arriveront sur les routes au début des années 2020…
C’est-à-dire que cette nouvelle révolution va se faire d’ici 24 mois,
dans moins de deux ans maintenant !!
Êtes-vous prêts à passer le volant ?
De vous à moi, moi pas… Ne doutons pas que les autorités sauront nous
faire perdre suffisamment de points et notre permis pour nous obliger à
adopter les véhicules automatiques et autonomes sans que nous,
citoyens, ayons pu participer aux débats publics nécessaires notamment
sur les paramétrages de choix des algorithmes.
Mais c’est un autre sujet.
Comme le dit l’AFP, « une révolution à laquelle le gouvernement
français veut préparer le pays en dévoilant lundi sa stratégie pour
aider la filière automobile nationale dans cette course mondiale à
l’innovation.
« C’est une très bonne nouvelle que le gouvernement participe activement à développer ces solutions », se réjouit-on chez PSA ».
« C’est une très bonne nouvelle que le gouvernement participe activement à développer ces solutions », se réjouit-on chez PSA ».
La nécessité de mettre en place un cadre juridique !
« Le président de la République, Emmanuel Macron, avait annoncé en
mars un cadre législatif pour 2019 afin de faciliter ces tests et mettre
le pays « à la pointe de l’expérimentation et de l’industrialisation »
de ces véhicules.
La voiture totalement autonome en toutes conditions n’est certes pas
pour demain mais les constructeurs commencent à mettre sur le marché des
aides à la conduite déjà suffisamment évoluées pour que l’ordinateur de
bord prenne en partie les commandes dans certaines circonstances, par
exemple pour garder ses distances ou doubler sur une autoroute.
Les progrès technologiques permettront, d’ici deux à trois ans, des
systèmes semi-autonomes encore plus avancés, autorisant le conducteur à
ne plus regarder la route, toujours dans des situations bien définies.
Parallèlement aux voitures individuelles, des navettes électriques
entièrement autonomes, opérées par des entreprises sur des zones bien
délimitées, feront leur apparition, annonçant une révolution pour la
mobilité urbaine. »
Une course mondiale avec de nouveaux monstres !
« Mais la course est mondiale et la complexité des chantiers poussera
à des coopérations européennes face à la Chine et aux États-Unis. Pour
les experts, ces deux pays sont en effet les mieux placés, grâce à leur
immense marché et leurs nombreuses sociétés innovantes : Google, Apple,
Tesla ou Uber côté américain, face à Baidu (intelligence artificielle),
Huawei (télécoms), Didi (services de VTC), Tencent (internet) ou encore
Lynk & Co (constructeur automobile) côté chinois.
L’État français aura un rôle à jouer pour aider la filière automobile
nationale à se maintenir dans le peloton de tête face à une concurrence
redoutable : adaptation des normes et législations, aide au financement
de l’innovation, coopérations internationales… »
Si le rôle de l’État, plus que d’être un financeur, est d’aider les
entreprises tricolores à agir dans un cadre favorable en particulier
légal...
.... cette révolution de l’automobile autonome va bouleverser aussi
bien nos usages que l’emploi, sans oublier notre rapport même à la
mobilité et à la voiture dont on est de moins en moins propriétaire.
Source : L’Express, L’Expansion
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