Charles Sannat
Des vers terriblement toxiques nous attaquent, en tout cas nos
jardins et nos potagers.
Les vers de terre sont indispensables pour nos
cultures. Ils retournent, aèrent la terre, participent fondamentalement
aux processus biologiques de fertilité. Or de nouvelles espèces de vers
toxiques ravagent nos sols. La préconisation des autorités est simple et
claire, et je compte bien l’appliquer en cas de rencontre avec ces
nouveaux extraterrestres de nos contrées jardinières : les exterminer,
les écraser, les brûler… et surtout ne pas les toucher car ils sont
toxiques, avec une mention spéciale d’attention pour les enfants.
Des vers géants envahissent le sous-sol du sud de la France
« Ils sont inconnus de la science officielle, mais ravagent la faune
des sols. Un chercheur du Muséum les traque avec l’aide du grand public.
Retour sur une espèce invasive encore peu étudiée. Un article de notre
partenaire, le Journal de l’environnement.
Ils sont arrivés d’Ariège, du Val d’Oise, de Corse, du Lot, de
Monaco, de Saint-Barthélemy, de Mayotte…et pas mal des
Pyrénées-Atlantiques.
Le plan biodiversité fera l’objet d’un comité interministériel le 28
juin pour valider le projet interministériel et les engagements pris par
chaque ministre. Il sera accompagné d’une feuille de route propre à
chaque ministère pour sa mise en œuvre opérationnelle, a précisé Nicolas
Hulot lors du conseil des ministres du 23 mai.
Deux espèces géantes à la tête en forme de marteau – les bipaliinés –
et qui inquiètent particulièrement le parasitologue, qui n’hésite pas à
les qualifier « d’envahissantes ». « Ce sont des prédateurs qui
représentent une menace pour la faune et la biodiversité des sols »,
insiste le chercheur. Il publie une étude qu’il a pris soin de traduire
intégralement en Français « pour rendre ce travail accessible aux gens
qui nous ont aidés. Un texte en anglais de 45 pages, le grand public ne
le lit pas ».
Serial killers
Quelle est l’intensité de cette menace ? Combien mangent-ils de
lombrics ? Avec quels effets ?
« Ces évaluations relèvent d’un travail
d’écologie du sol et je ne l’ai pas fait, car ça n’est pas mon travail,
explique Jean-Lou Justine, qui souligne que ces études sont coûteuses.
Et de donner l’exemple d’Arthurdendyus triangulatus, qui a pris ses
aises en Grande-Bretagne. Sa voracité aurait entraîné une baisse de 20 %
du nombre de vers de terre dans les sols, « ce qui est énorme. Les
plathelminthes sont capables de tuer des vers de terre 50 fois plus
lourds qu’eux ».
Source : Euractiv ici
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