Pierrick Tillet
Au-delà des critiques assez douteuses sur le genre retenu, la Fête de
la musique organisée par Macron à l’Élysée était surtout nulle à chier.
« Quelle honte, quelle décadence, quelle faute morale ! »
Les critiques pleuvaient drues, y compris à gauche, au visionnage de la
vidéo du spectacle donné à l’Élysée le soir du 21 juin. Au point de
susciter une certaine gêne par son déferlement d’homophobie primaire.
Honnêtement, on se fout totalement que les Macron ou qui que ce soit
d’autres se délurent avec des spectacles de travestis. Ça les regarde.
Le véritable problème était que le spectacle en question était avant
tout affligeant de pauvreté artistique. Ce n’était pas tant l’obscénité
qui choquait, que l’amateurisme niais des “artistes”. À côté de ce
navet, Michou faisaient figure de génie.
Il suffit de constater sur la vidéo la consternante chorégraphie
donnée par les danseuses et danseurs pour se demander par quelle insigne
médiocrité et manque de goût la présidence du pays en est arrivé à
commanditer une si navrante prestation de patronage.
Pas vraiment
étonnant de la part de l’actuel couple élyséen en fait.
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