Charles Sannat
Voilà une belle idée, et je ne peux qu’y souscrire, sauf que, encore
une fois, c’est idées « trop peu et trop tard » donc qui ne servent
strictement à rien ou presque.
« S’il ne fonctionne pas, nous passerons aux sanctions et aux mesures contraignantes », a prévenu la secrétaire d’État.
« Encore un pas dans la lutte contre l’obsolescence programmée. Les
produits électroniques et électroménagers seront dotés au 1er janvier
2020 d’un « indice de réparabilité », calculé selon dix critères, afin
de lutter contre l’obsolescence programmée, a annoncé mardi Brune
Poirson.
Afin d’élaborer cet indice, qui donnera lieu à une note sur dix, un
« groupe de travail », dont fait partie Fnac Darty, a débuté ses travaux
« la semaine dernière », a expliqué la secrétaire d’État lors d’une
visite du LaboFnac à Massy (Essonne), en saluant le travail « précurseur
et visionnaire » de l’enseigne. Il rendra ses conclusions « d’ici la
fin de l’année » pour une mise en place de l’indice au 1er janvier 2020,
a précisé Brune Poirson, en rappelant que l’obsolescence programmée
constitue un délit passible de sanctions depuis 2015.
Une incitation pour les fabricants
L’objectif de cet indice est d’apporter au consommateur une information « utile et pragmatique », tout en étant incitatif pour les fabricants et sans créer une énième « norme absurde », a-t-elle ajouté. »
Certes… Sauf que lutter contre l’obsolescence programmée, ce n’est pas créer une nouvelle norme inutile.
C’est demander que tous les produits soient conçus pour être réparables et réparés.
C’est indispensable, et toute politique environnementale qui n’a pour
objet que d’emmerder l’automobiliste et sa pollution, ou de réduire les
consommations d’énergie juste en augmentant les tarifs, ne peut pas
être prise au sérieux.
Réduire notre empreinte environnementale c’est évidemment moins consommer donc moins transporter.
Et moins consommer, moins transporter, c’est réparer beaucoup plus !
Cela implique un changement fondamental de système de consommation
parce qu’évidemment, c’est la fin de la croissance infinie… Et de la
consommation de masse toujours plus grande d’année en année.
Source : AFP via La Tribune ici
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