Charles Sannat
Gilets jaunes : les entreprises demandent de l’aide à l’État.
Une crise qui a un impact financier au-delà des destructions dues aux violences, car les blocages des « gilets jaunes » entraînent un ralentissement global de l’activité économique.
Une crise qui a un impact financier au-delà des destructions dues aux violences, car les blocages des « gilets jaunes » entraînent un ralentissement global de l’activité économique.
Évidemment que le ralentissement économique est important.
Le ralentissement économique est réel et… totalement secondaire !
D’ailleurs, de vous à moi, personne n’en a strictement rien à faire.
Les
gilets jaunes vous diront que faire la révolution et obtenir pour plus
tard, cela mérite un sacrifice maintenant, surtout qu’ils n’ont pas le
choix et qu’ils ne pourront pas payer ces taxes que le gouvernement
souhaite augmenter.
Le gouvernement ne vous le dira pas, mais
pense très fort que mieux vaut une récession même importante maintenant
et casser cette grève, car si le gouvernement réussit à vaincre dans ce
conflit, alors il soumettra le peuple et les oppositions à la politique
économique et financière souhaitée sur le long et moyen terme afin
d’assurer la solvabilité de la France auprès des institutions
européennes.
Alors, les entreprises peuvent couiner. L’économie,
cela reste de l’intendance par rapport aux décisions politiques qui,
elles, priment, sur tout le reste.
Du coup, l’État, qui veut
augmenter les taxes, se trouve, comme le souhaitent les gilets jaunes,
dans une situation où l’argent ne rentre plus dans les caisses et où
l’État doit même aider les entreprises.
Plus grave, le chômage va
sensiblement augmenter au mois de décembre si le mouvement persiste, car
traditionnellement, il y a beaucoup d’intérimaires pour les achats de
Noël.
Quand personne ne veut donc céder, c’est l’économie qui craque. Mais Thatcher n’a pas cédé aux mineurs…
Source : France TV Info ici
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