Pierrick Tillet
Nous l’avons souvent écrit sur ce yetiblog : la résistance est toujours un fait minoritaire.
Mais il est des minorités plus conséquentes que d’autres. C’est le cas de la résistance abstentionniste à la campagne forcenée en faveur de la vaccination. En France, après six mois de cette campagne, il y avait au 4 juillet 2021, 50,68% de vaccinés dans la population française. Ce qui laisse tout de même 49,32% d’abstentionnistes. Et guère mieux (ou pire, selon le camp auquel on appartient) dans les pays qu’on dit champions de la vaccination : 32,07% de récalcitrants au Royaume-Uni (67,97% de vaccinés), 34,98% de dissidents en Israël (65,02%). Et encore, ces pourcentages concernent uniquement le premier tour de vaccination (les primo-vaccinés). L’abstention au second tour est encore plus écrasante.
Résister sereinement en conscience
Dans les années 40, les résistants auraient été bien contents de compter un tel effectif dans leurs maquis !
Mais il y a une différence de taille entre résister dans les années d’occupation et ne pas obéir aux injonctions pathologiques à prétexte sanitaire. Résister aujourd’hui ne consiste pas à voler dans les plumes des menaces d’obligations vaccinales brandies par des autorités impuissantes : plus elles gueulent, et plus elles braquent et renforcent le camp des réfractaires.
Non, la véritable résistance aujourd’hui peut se permettre d’être peinarde. Je veux dire sereine, tranquille, décidée en conscience : vos menaces, vous vous les mettez où je pense, car non je ne me ferai pas vacciner. L’abstention vaincra.
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