Théophraste
Le peuple de France ayant dit à Macron aux élections européennes, puis aux élections législatives que le pur-sang France ne devait plus être drivé par un vieux réac, le méprisant de la ripouxblique a écarté la fringante pouliche Castets qui piaffait dans son paddock, pour nommer un vieux cheval de retour, 50 ans de carrière politique, prêt à courir sous la casaque de Rothschild.
Plusieurs fois ministre et député, Michel Barnier a milité pour le recul de l’âge de la retraite de 62 à 65 ans, l’augmentation de la durée hebdomadaire du temps de travail et la création d’une aide sociale unique remplaçant les aides sociales et conditionnée à une disponibilité du bénéficiaire, notamment pour « effectuer des activités utiles à la collectivité ou en entreprise ».
Pour un ongulé, ce canasson est un bel ongulé, prêt à mordre et à ruer dès qu’il entend « volonté populaire, résultat des élections... ».
Quant à Mélenchon, il affirme que l’élection législative a été volée aux électeurs puisque le parti qui est arrivé troisième est hissé en haut du podium par Macron, tout seul comme un grand autocrate.
Je ne saurais trop conseiller à mes lecteurs ulcérés d’écouter nos journaleux pour s’extasier avec eux sur les extraordinaires qualités trop longtemps cachées de Barnier, son bilan injustement méconnu et pour se rappeler la parole de Jésus-Christ : « Les premiers seront les derniers, et les derniers seront les premiers ».
Théophraste R. Auteur de l’ouvrage (en cours) : « Comment préférer la Rossinante de Don Quichotte au Tornado de Zorro ».
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