dimanche 20 octobre 2024

Le Fakir et les Charlots

Théophraste

On appelle hystérésis le phénomène par lequel un effet persiste alors que sa cause a disparu. 

Par exemple, un paquebot continue à voguer alors que les moteurs sont coupés, des Français continuent à voter PS alors que l’esprit de Jaurès n’y est plus, des lecteurs continuent à acheter Libé en croyant retrouver Sartre, d’autres à lire Charlot-Hebdi en ignorant que Cavanna, Wolinski, Reiser, Cabu, etc. sont morts.


Sous la férule de Riss, son riche patron, cet hebdo a du mal à cacher son islamophobie, son arabophobie. Il affiche même des franches rigolades à répétition sur le cadavre d’un enfant de migrants, Aylan, trois ans, échoué sur une plage. Riss, joyeusement inspiré, en a fait quatre dessins.

Naguère, Charlie Hebdo avait dénoncé le rouge brunisme (nazisme) des administrateurs « historiques » du Grand Soir. Mais il paraît que « c’est celui qui le dit qui l’est ».

Mes amis, si vous voulez des dessins à foison, des enquêtes, des scoops, de l’humour et de l’amour des peuples, lisez le bimestriel Fakir (www.fakirpresse.info).

Théophraste R. Lecteur de Fakir, bimestriel dont le slogan (qui va très bien aussi pour le Grand Soir) est : « Journal fâché avec tout le monde. Ou presque ».

Logo : dessin de Fakir. 

Le Grand Soir

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