Par Denise Bernhardt
Equinoxe
Désormais, je demeure
En deçà du désir.
Le ciel au-dessus de nous
Est vierge de turbulences
Et je comprends tes silences.
Homme qui se veut libre
Je suis en paix avec toi.
La terre se couvre d’abondance
Et l’horizon efface les distances.
J’entends nos âmes qui chuchotent
Sous la ligne de flottaison
Pendant que le destin
Erige autour de nous
Des mâts de lumière.
Si tu revenais
Se pourrait-il que je t’ouvre les bras ?
La mer engloutit la nuit
En ses abîmes,
Le jour se réfugie en nos yeux
Et je m’abîme en toi
Chaque fois que tu offres tes bras.
© Denise Bernhardt
In « La mangrove du désir » - Editions Le chasseur abstrait
Source photo : Image du film "Cris et chuchotements" d'Ingmar Bergman
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