par Vales Kela
Les rêves interdits.
Nous sommes en l’an soixante peut être. Rien que les couacs des oiseaux rongeurs dans une société où le rire baladeur du vent ne fait qu’exhiber l’ironie d’un monde dont l’avenir se joue à l’aune du faux-semblant.
Les dieux dansaient au rythme des musiques non audibles en vue de dessiner la couleur du temps. Tout est interdit. Parler s’apparente ici à un ramassis de galimatias. Les voix aphones clament haut les maux et les mots. Le soleil se profile à l’horizon et cache ses rayons. Rien que dire pour être passible de crime de haute trahison.
Tout est complot. Il pleut ce soir… c’est peut être la faute de Madame pluie. Le soleil se lève … c’est peut être la faute du cycle lunaire. Ici règne en maître la fameuse théorie du complot.
Un soir, jeansibabe se mord les dents, immédiatement, il est allé voir un devin, car dans sa petite tête, il s’agirait d’un signe annonciateur qui porte à croire qu’il y va d’un ragot qu’on est en train de monter contre lui.
Dans cet univers de merde, même les dieux hésitent à se faire confiance. Tout se mesure à l’aune du faux-semblant. Les dieux utilisent un langage codé pour mieux chercher à scruter les zones sensibles des mortels.
Rien que misère… tout le monde cherche à se frayer une voie. Mais, quelle voie dans un univers aussi atomisé, où le moi se confine dans une réalité biologique primaire ?
Extrait d’une nouvelle intitulée : « © Images Renversées »
Les rêves interdits.
Nous sommes en l’an soixante peut être. Rien que les couacs des oiseaux rongeurs dans une société où le rire baladeur du vent ne fait qu’exhiber l’ironie d’un monde dont l’avenir se joue à l’aune du faux-semblant.
Les dieux dansaient au rythme des musiques non audibles en vue de dessiner la couleur du temps. Tout est interdit. Parler s’apparente ici à un ramassis de galimatias. Les voix aphones clament haut les maux et les mots. Le soleil se profile à l’horizon et cache ses rayons. Rien que dire pour être passible de crime de haute trahison.
Tout est complot. Il pleut ce soir… c’est peut être la faute de Madame pluie. Le soleil se lève … c’est peut être la faute du cycle lunaire. Ici règne en maître la fameuse théorie du complot.
Un soir, jeansibabe se mord les dents, immédiatement, il est allé voir un devin, car dans sa petite tête, il s’agirait d’un signe annonciateur qui porte à croire qu’il y va d’un ragot qu’on est en train de monter contre lui.
Dans cet univers de merde, même les dieux hésitent à se faire confiance. Tout se mesure à l’aune du faux-semblant. Les dieux utilisent un langage codé pour mieux chercher à scruter les zones sensibles des mortels.
Rien que misère… tout le monde cherche à se frayer une voie. Mais, quelle voie dans un univers aussi atomisé, où le moi se confine dans une réalité biologique primaire ?
Extrait d’une nouvelle intitulée : « © Images Renversées »

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