Je ne suis pas le moins du monde un spécialiste des questions économiques et financières et je ne suis pas non plus un adepte de la théorie du « complot permanent » auquel les citoyens seraient confrontés...
Mais, au bout de ces onze jours de crise financière (si nous sommes au bout...) il m’est venu un soupçon que d’aucuns jugeront naïf : et si cette crise n’avait que deux fonctions, deux objectifs majeurs :
Inciter les pays qui en possèdent encore, à se débarrasser définitivement de leurs derniers «services publics», à les vendre, qu’il s’agisse de réseau de transports, de distribution d’énergie, d’acheminement du courrier, de la santé, de la protection sociale, etc. Une vente qui les rendrait miraculeusement rentables au dépend du "service" rendu. La privatisation et la réduction des déficits font partie des conditions (au fait exigées par qui, exactement) pour « aider » des pays ou garantir leurs dettes. Dans les conditions imposées, je n’ai pas entendu parler, probablement que je ne suis pas assez attentif, d’augmentation des recettes auprès des entreprises et des banques imposée par la banque européenne, le FMI ou la Banque Fédérale américaine.
Inciter les salariés à accepter de plus en plus de « souplesse » et de plus en plus de « flexibilité » pour reprendre ce mot étrange qui caractérise en fait un nouveau droit de licenciement plus expéditif. Et de moins en moins de protection sociale et d’indemnités de chômage.
Ensuite, sauf catastrophe pour des gens, des banques et des institutions qui pourraient se brûler en jouant avec le feu, tout redeviendra « normal », sauf pour les salariés et les retraités.
Aux économistes de dire si je fantasme ou si je pose deux bonnes questions.
Claude-Marie Vadrot
Politis
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