C’est un court Télégramme publié par le Figaro : « Dominique Strauss-Kahn et Nafissatou Diallo ont bien eu une relation sexuelle, probablement « non consentie », mais les mensonges « accablants » proférés par la femme de chambre rendent la poursuite de la procédure impossible, a affirmé aujourd’hui le procureur de Manhattan Cyrus Vance.
Bien que non concluantes, les preuves réunies au cours de l’enquête « correspondent à une relation sexuelle non-consentie », a indiqué le bureau du procureur, qui a demandé aujourd’hui au juge chargé de l’affaire d’abandonner les poursuites contre l’ancien patron du FMI. » Mais qu’est donc « une relation sexuelle non consentie » si ce n’est… un viol ? Résumons, les preuves sont « non concluantes » mais elles concluent tout de même à un viol. Et pourquoi « non concluantes » ? Parce que Diallo a menti. Pas sur l’agression, sur d’autres points. Une menteuse peut donc être impunément violée. Nous sommes pris de nausée en entendant les ténors du PS se réjouir bruyamment de l’honneur lavé de leur champion. Ce violeur.
Légende photo : en apparence anodin, l’exercice de traduction est pourtant difficile. À vous de voir : « Le viol est le viol », « Le viol est un viol », « Un viol est un viol » ou, plus hardi mais riche des nuances de la langue française, « Il n’y a pas viol et viol », « un viol reste un viol ».
Plume de Presse
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