Jean Saint-Vil
Connais-tu la tristesse
Des longues insomnies
Qui jouent les yeux figés
Sur les aiguilles du temps
Avec toutes nos angoisses,
Pour que nos nuits soient blanches,
Avec nos idées noires,
Pour que nos rêves disjonctent,
Avec du plomb dans l'aile
Comme les oiseaux qui tombent,
Pour que nos jours s'emboitent
Comme des tarlatanes
Sous des jupes étagées
Qui s'envolent en volutes
Dans nos yeux ébahis,
Pour qu'on soit dans les vapes
En faisant grise mine
Comme une dive bouteille
Dans sa crise du vide
Face aux verres qui attendent
Qu'on les lève, qu'on les trinque,
Et peut-être qu'on les casse
Tout le long d'une nuit
Jusqu'au lever du jour,
Qui pleure ses cauchemars ?
Jean SAINT-VIL
le 20 août 2011
jeudi 25 août 2011
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