Gaëtan Pelletier

Le net est-il si propre?
Comme dans la vie, mesdames et messieurs du cirque virtuel: ça décroit déjà, et les requins, affamés, évidés de toute lumière, inconsciemment noircis, déclamant qu’ils veulent tout pour "sauver les peuples", écrivent maintenant sur le net des programmes qui avalent les petits sites en luttes d’idées. Ils utilisent la même robotique empoisonnée pour dévier tout ce que vous écrivez vers des sites qui rapportent … some money. Ou de la gloire… Si vous avez du succès, on vous avalera.
Tous ces défendeurs atermoyés vous enverrons leurs leurres et leurs déleurres. Les prêtres des grandes causes vous tressent de la même manière que les États-Unis tressent le monde pour le "sauver". Un peu méchamment. Le diable a sans doute pensé que pour répandre le bien, le "méchamment" est UTILE.
Ainsi, on change les titres, on insert des liens invisibles, on trafique, et puis on se plaint de la CIA.
Ils sont contre la guerre, mais plantent des mines antipersonnel dans vos articles.
Nofollow.
Dofollow.
Les mécaniciens du net sont maintenant aussi nuisible pour la santé que le nucléaire. Aussi carcassiers que les vautours à MOI, MYSELF, AND I.
De plus en plus, le net est irrespectueusement trafiqué. Dans la fraternité délirante de la guerre du moi et du nous. Souvent socialistes…
C’est la même lutte que celle de la vie sociale : La même. Le ti poisson est devenu gros poisson, et il se croit honnête. Le diable aussi est honnête…
Alors on croyait posséder un outil de liberté, mais il est devenu un danger d’esclavage. Écrire sur le net n’est plus une liberté pour les intellectuels à vomissures, crachant leur venin sur la petite bourgeoisie. Pis encore, sur les petites gens. Car pour eux, il y a de petites gens… Dans mon âme, il n’y a pas de petites gens. Il n’y a que de grandes âmes lumineuses. Et qui sait, si au fond, eux, n’ont pas compris avant d’entrer dans ce "monde" qu’est cette planète. Fils de la lumière, évitant les ombragés fougueux qui dérapent et se battent pour des idées.
Dans une vie, nous sommes tous traversés par une "foi". Et les hurlants athées ne semblent pas prendre conscience que le premier dieu est votre voisin, votre ami, votre amour. On ne prie pas, on l’aide. On le respecte.
Ce n’est pas en jargonnant des prières que le blé va pousser. Ni l’amour.
Alors, ça donne envie d’aller voir les oiseaux, cueillir des bleuets, et avoir envie de jeter le net à la poubelle comme j’ai jeté la télé il y a longtemps.
Le vampirisme poussent ces intellos frais chiés à vous faire la leçon, à vous tracer le dessein du monde, par un ego aussi vorace qu’une carpe asiatique qui bouffe en une journée 40% de son poids.
Jésus avait peut-être raison : pour entrer dans le royaume des cieux, il faut avoir l’âme d’un enfant. Mais peu importe qui est Jésus, c’est sa leçon qui importe.
Il faut sans doute prendre un douche au grand vide pour s’épurer.
Je ne crois plus à rien. Je ne crois qu’en ces personnes que je rencontre, même par le net, qui, en écrivant, dessinent la lumière ou l’ombre.
On nous dit de lutter… Mais ceux qui vous forcent à lutter vous avalent comme une chaîne de Ponzi. On ne sait plus s’ils luttent pour engrosser leur ego ou ajouter au partage de la vision de ce monde.
Remarquer qu’écrire est une arme. Elle peut être douce comme un couteau de cuisine.
Alors, il ne reste que l’artistique et la spiritualité.
Cela vous permet, en fin de vie, de mourir sans avoir perdu votre temps en le donnant aux autres.
C’est bien là la plus grande perversité : voler du temps.
Image : She Escobar, ( considérant que la beauté doit se partager)
GaëtanPelletier - 3 août 2013 -
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