dimanche 15 septembre 2013

Salvador Hollandé au panthéon

tgb

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C’est donc le 11 septembre 2013 que Salvador Hollandé, président de la république socialiste Française, réfugié avec quelques fidèles au palais de l’Elysée, bombardé par l’aviation putschiste, et refusant de démissionner, mourrait, après avoir résisté plus de sept heures, les armes à la main.

Pour l’anecdote, la mitraillette avec laquelle il mettra fin à ses jours, avait été offerte par Evo Morales. Le président de Bolivie, le remerciait ainsi de lui avoir sauvé la vie en l’autorisant, malgré le diktat américain, à poser son avion à court de kérosène sur le sol indépendant français.
Entouré de ses plus proches collaborateurs, Pierre Moscovici, l’homme honni du patronat, l’anarchiste Manuel Valls, petit fils de républicain espagnol, Arnaud Montebourg arborant le pull marin des révoltés du Potempkine, Laurent Fabius ministre militant aux positions anti-atlantistes bien connues et Jean Marc Ayrault, le chef charismatique et radical du gouvernement, Salvador Hollandé s’adressait une dernière fois à la nation :

Victime d’un coup d’état militaire, financé par la CIA, Salvador Hollandé plus déterminé que jamais, payait ainsi de sa vie son combat contre son principal ennemi : la finance.
Pour avoir confisqué aux 500 milliardaires français le tiers de leur fortune afin d’apurer la dette, pour avoir nationalisé les banques, fait une chasse sans merci, grâce à l’acharnement de son ministre des finances, l’incorruptible Cahuzac, à la fraude fiscale, pour avoir dénoncé les écoutes odieuses de la NSA et les alliances contre-nature de l’empire américain avec l’Arabie saoudite et le Qatar, deux monarchies obscurantistes et féodales, le président de la France libre et souveraine choisissait le sacrifice plutôt que le déshonneur.

Ainsi l’immense Salvador Hollandé, l'intransigeant président d’une gauche inflexible, traçant une véritable alternative à la politique libérale européenne, résistant courageusement à la vassalité de son pays, fidèle à ses valeurs et à ses promesses électorales, écrivait, de son sang, une des plus belles pages de notre histoire, tragique et admirable.

tgb

rue-affre

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