mercredi 1 janvier 2014

Israël s’apprête-t-il à attaquer Gaza, prochainement ?

CPI              

Les occupants sionistes n’ont pas l’intention de mener une guerre contre la bande de Gaza, ils ne livrent que des attaques tactiques contre des objectifs choisis, avancent certains analystes. D’autres croient que l’entité sioniste ne supportera plus de sortir perdante de toute guerre à venir, après que le « Dôme de fer », qui a coûté des milliards de dollars, n’a rien pu faire contre les missiles de la résistance palestinienne.

L’armée de l’occupation sioniste voudrait vivement anéantir la bande de Gaza, l’éradiquer, l’effacer de la carte, disent des estimations israéliennes. Elle ne pourrait pas le faire pour de nombreuses raisons.
La raison principale est la force de persuasion de la résistance palestinienne qui ne cesse de s’accroître. La guerre pourrait se déplacer dans la profondeur de l’entité sioniste, les tunnels de la terreur en sont témoins. La résistance palestinienne possède des solutions et des tactiques militaires à ne pas ignorer.
Depuis un moment déjà, les occupants sionistes se sont mis une limite : avoir toujours l’initiative contre la bande de Gaza et frapper la résistance palestinienne, sans aller plus loin et entamer une vraie guerre.
Cette vision a été confirmée lorsque, récemment, l’aviation militaire israélienne y a bombardé des civils et a tué une enfant de trois ans et a blessé six civils. Elle a aussi visé des positions appartenant à la résistance, avec l’objectif d’inciter les habitants de la bande de Gaza contre la résistance, après avoir échoué dans ses guerres successives.
Ces derniers mois, les occupants sionistes et leurs alliés ont adopté une version très stricte de leur blocus. Parallèlement, ils travaillent pour assécher les ressources économiques de la bande de Gaza pour la laisser mourir à petit feu.

Moral de fer
 
Le mythe du soldat sioniste a été brisé durant la guerre sioniste menée contre le Liban en 2006, durant celle menée contre la bande de Gaza en 2010 et par l’enlèvement de soldats sionistes. Le moral du front intérieur et la force de persuasion israéliennes ont aussi été touchés.
L’analyste politique Abdou As-Sattar Qassem croit qu’"Israël" ne veut pas aller à la guerre ; il adopte cependant une politique de réplique afin de garder le moral de ses soldats au beau fixe.
Qassem ne croit pas qu’"Israël" poussera l’escalade à une guerre, tambour battant. L’état du Moyen-Orient ne le permettrait pas. Une guerre peut être commencée, mais personne ne sait comment l’éteindre et jusqu’où ira son feu et à qui elle profitera, si profit il y a.

Gaza, une bande terroriste !
 
"Israël" voudrait vendre au monde entier l’idée que la bande de Gaza serait une entité terroriste, pour donner un prétexte à ses agressions, croit pour sa part l’analyste politique Tawfiq Abou Chomer. Malheureusement, il a énormément réussi.
Ainsi, "Israël" se donne la liberté d’attaquer la bande de Gaza, de l’utiliser comme champ d’entraînement pour ses soldats.
"Israël" ne commencerait pas la guerre pour des raisons économiques et démographiques instables, avance de son côté le chercheur Naji Al-Batta. Peres, le président israélien, a confirmé cet état de cause en disant que toute accalmie se répandra par une accalmie. Les Israéliens ont d’autres soucis à affronter, en particulier l’immigration. "Israël" n’est plus l’Eldorado qui attire les juifs. Les Palestiniens, eux, ne quittent plus leur patrie, ne voulant répéter la Nakba (la catastrophe de 1948).

Le Moyen-Orient
 
La bande de Gaza fait partie du Moyen-Orient. Même si elle n’en est qu’une toute petite partie, elle est touchée par ses mouvements et elle y laisse ses empreintes.
Puis, l’image d’"Israël" dans le monde a pris l’eau. Le monde commence à en avoir marre de leur soutien à "Israël" qui coûte trop cher. C’est à peine si "Israël" a pu imposer son retour au programme européen de recherches scientifiques.

La réaction de la résistance
 
La résistance palestinienne n’est plus la même. La période d’action et réaction est terminée. Désormais, la résistance travaille selon une stratégie spéciale. Elle devra continuer à la conduire de façon très intelligente, dit l’analyste Qassem.

Le blocus
 
Il est indéniable que la bande de Gaza survit dans une phase très difficile de ce blocus injuste, en particulier avec la fermeture des tunnels avec l’Egypte, avec l’accentuation des mesures sur les points de passage, avec la montée du chômage, avec la crise inédite du carburant et de l’électricité.
Et si le blocus continuait de cette façon, Gaza n’aurait d’autre choix que d’ouvrir une porte de sortie, surtout vers l’Egypte, pour mettre le gouvernement égyptien face à ces responsabilités historiques.
Le problème, c’est que les négociations entamées par l’autorité de Ramallah avec "Israël" ne prennent pas la bande de Gaza en compte, ajoute Qassem.

Notons qu’"Israël" cherche la facilité. En renforçant le blocus sur la bande de Gaza, il touche le moral et les poches de ses habitants, sans s’attirer de gros problèmes.

 Source : CPI

Palestine Solidarité

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