mercredi 5 février 2014

Faut-il euthanasier le parti socialiste ?

electrocardiogramme-plat1.jpgtgb

À ce stade de régression sociale et de reniement, seule faisait encore vaguement illusion l’aspect sociétal et ses quelques avancées servant de paravent au grand renoncement.

Devant cette énième capitulation, il devient urgent en tout cas de sauver une ultime réforme avant une totale dissolution solférinienne : "la légalisation du suicide médicalement assisté"
En effet, lorsque l’on voit l’état de délabrement tout autant physique que cérébral du PS, il faudrait être bien insensible ou cruel pour ne pas songer à l’euthanasie.
Franchement, j’ai beau n’avoir aucune estime pour Hollandréou et son orchestre, je ne peux assister à cette terrible agonie, ses râles et convulsions, sans éprouver un sentiment profond de compassion et d’empathie.
Oui en tant qu’humaniste, quand on voit que même les fortes doses de morphine libérales n’ont plus aucun effet sur le mourant, qu’il n’ait plus même un seul instant de lucidité socio-démocrate, on est en droit de se poser la question thérapeutique de l’acharnement politique.
Jusqu’où, jusqu’à quand doit-on ainsi laisser un parti en souffrance ? Au nom de quoi ou de qui peut-on légitimement imposer la douleur ? Qu’espérer encore d’un gouvernement à l’état végétatif ? Est-il digne de maintenir en vie un cadavre ambulant ?
Il me semble évident que les multiples tentatives de suicide de ce parti dégénérescent, ses automutilations à répétition, ses plongées soudaines et comateuses, sont autant d’appels à l’aide pour en finir, autant de signes révélateurs d’une véritable pulsion de mort.
Le Parti Solférinien veut mourir : c’est son droit ! respectons le.
S’il est déjà trop tard pour qu’il le fasse dans la dignité, du moins pourrait-on l’accompagner dans le soulagement et éviter ainsi que dans sa volonté de se détruire à tout prix, il produise certains dégâts collatéraux comme y entraîner le parti communiste, voire la gauche tout entière.
En Grèce, l’exemple du Pasok, parti zombi à l’état de décomposition avancée, devrait largement nous alerter.

Oui, mes amis, aux prochaines élections, votons utiles, abrégeons fraternellement les souffrances du parti socialiste français.

Aucun commentaire: