
À ce stade de régression sociale et de reniement, seule faisait encore
vaguement illusion l’aspect sociétal et ses quelques avancées servant de
paravent au grand renoncement.
Devant cette énième capitulation, il devient urgent en tout cas de sauver une
ultime réforme avant une totale dissolution solférinienne : "la légalisation du
suicide médicalement assisté"
En effet, lorsque l’on voit l’état de délabrement tout autant physique que
cérébral du PS, il faudrait être bien insensible ou cruel pour ne pas songer à
l’euthanasie.
Franchement, j’ai beau n’avoir aucune estime pour Hollandréou et son
orchestre, je ne peux assister à cette terrible agonie, ses râles et
convulsions, sans éprouver un sentiment profond de compassion et d’empathie.
Oui en tant qu’humaniste, quand on voit que même les fortes doses de morphine
libérales n’ont plus aucun effet sur le mourant, qu’il n’ait plus même un seul
instant de lucidité socio-démocrate, on est en droit de se poser la question
thérapeutique de l’acharnement politique.
Jusqu’où, jusqu’à quand doit-on ainsi laisser un parti en souffrance ? Au nom
de quoi ou de qui peut-on légitimement imposer la douleur ? Qu’espérer encore
d’un gouvernement à l’état végétatif ? Est-il digne de maintenir en vie un
cadavre ambulant ?
Il me semble évident que les multiples tentatives de suicide de ce parti
dégénérescent, ses automutilations à répétition, ses plongées soudaines et
comateuses, sont autant d’appels à l’aide pour en finir, autant de signes
révélateurs d’une véritable pulsion de mort.
Le Parti Solférinien veut mourir : c’est son droit ! respectons le.
S’il est déjà trop tard pour qu’il le fasse dans la dignité, du moins
pourrait-on l’accompagner dans le soulagement et éviter ainsi que dans sa
volonté de se détruire à tout prix, il produise certains dégâts collatéraux
comme y entraîner le parti communiste, voire
la gauche tout entière.
En Grèce, l’exemple du Pasok, parti zombi à l’état de décomposition avancée,
devrait largement nous alerter.
Oui, mes amis, aux prochaines élections, votons utiles, abrégeons
fraternellement les souffrances du parti socialiste français.
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