Gilles Devers
La
France est un pays sérieux : la preuve, les têtes pensantes du
ministère de l’Intérieur ont faire arrêter un manifestant qui, dans une
mise en scène rodée, mimait la scène de soldats abatant des enfants
(terroristes) : notre ami est le roi des pépères, et la kalachnikov est
en caoutchouc. Mais l’Etat français est fermement dirigé, et notre
vaillant gouvernement, toutes affaires cessantes, a fait arrêter notre
ami pépère pour que vérifier par expertise que la kalachnikov était en
caoutchouc… Et notre ami s’est trouvé en garde-à-vue : pathétique.
C’est ainsi : dès qu’on les regarde de près, nos braves dirigeants apparaissent nature, comme des crétins finis.
Notre
gouvernement passe son temps à tenter de nous dissiper avec ce genre de
calembredaines, et on finit par de désintéresser totalement de son
action… sauf qu’ils sont en train de fiche en France un bazar rare… et
que nous allons tous passer à la casserole.
Hollande/Valls,
les fossoyeurs de la Gauche, ces deux irresponsables aux épaules en
forme de bouteille de Coca-Cola, nous avaient vanté les mérites du Pacte de responsabilité.
Un truc bidon, qui était en fait la remise des clés du pays au MEDEF.
Pour faire joli, Hollande/Valls avaient promis la baisse des cotisations
sociales des salariés les moins payés. Un « marqueur de Gauche », comme
le disait Le Monde (des innocents).
Mais voilà : le Conseil constitutionnel a annulé la baisse des cotisations sociales. Du travail d’amateur.
Tétanisés
devant la réussite économique de l’Allemagne, notre pays frère, Hollande
n’avait rien trouvé de mieux que d’appeler l’Allemagne à lancer des
programmes d’appel à la croissance, pour embarquer la France. La réponse
a été un coup de pied au cul, par le président de la banque centrale
allemande Bundesbank, Jens Weidmann, qui a appelé mercredi la France à
être « un exemple en matière budgétaire » et à cesser d'en appeler
notamment à l'Allemagne pour soutenir sa croissance. Merkel n’a pas
bronché une oreille et elle a laissé le banquier dézinguer Hollande.
Hier,
nouvel épisode dans l’inexorable chute. Cambadélis a jugé « inévitable »
d'abandonner l'objectif d'un déficit public de 3% du PIB en 2015. En
septembre 2013, Paris avait obtenu de Bruxelles un délai de deux ans
pour passer sous la barre des 3%, objectif initialement fixé pour 2013,
et promis de ramener son déficit public à 3,6% du PIB fin 2014 et 2,8%
fin 2015. Aujourd’hui, nous gouvernants renoncent. En juillet les prix à
la consommation ont fléchi de 0,3% laissant craindre aux experts un
risque de déflation. C’est grave.
L’illusionniste
Michel Sapin, qui avait estimé la croissance française à 1% reconnait
qu’on ne dépassera pas les 0,5%. Ce qui oblige à revoir toutes les
prévisions fiscales…
À ce stade, nous n’avons plus le choix : il faut que Merkel gouverne la
France. Pendant ce temps, notre gouvernement s’occupera des enquêtes sur
les kalachnikovs en caoutchouc.
On en rit… mais pas trop, car Hollande/Valls sont entrain de flinguer notre pays…
On en rit… mais pas trop, car Hollande/Valls sont entrain de flinguer notre pays…


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