
Zélectrices, Zélecteurs réjouissez vous, lors du prochain simulacre
démocratique 2017, vous aurez donc à choisir entre pareil et même avec
au rang des figurants quelque escroc bonimenteur sur le retour de chez Goldman Sachs ou quelque pédaleur de pédalo développé couché çi-gissant aujourd’hui à 13%.
Bref, si c’est pas Bismuth ce sera donc son frère et si c’est pas
Pays Bas ce sera son neveu hispano-suisse, avec le délicieux chantage au
votutile, à la coalition supranationale sauveuse de patrie et au front
républicain qui ne marche que dans un sens pour échapper au pire au
chaos à la grosse Bertha catastrophe, Jean-Marine Lepen, précieuse sur
ce coup en grande méchante louve à faire rentrer dans le rang.
Et quand on en est à se dire qu’à la limite du final du moins pire du
pire vaudrait encore mieux que ce soit Juppé maillot jaune sur la ligne
d’arrivée, on perçoit bien l’ampleur des dégâts et la haute ambition de
nos espérances parfaitement solubles dans notre sombre désarroi.
La machine à élire en rond est donc comme toujours admirablement en
place et vu la déliquescence de par chez nous où l’on s’empoigne et se
déchire pour une performance
(heureusement bientôt plus besoin de brûler les théâtres ils auront
tous été fermés par décret d’austérité) on n’est pas près de lui voiler
la roue ou de lui changer l’angle.
Rassurons-nous donc, que ce soit machin ou truc, bidule ou bidulette,
nous retrouverons l’indispensable Jouyet, sa femme et ses cousins aux
manettes, l’inévitable Macron de la bande à Rothschild
et ses petites sœurs des riches, dans un « programme commun »
révolutionnaire avec le Medef et la star AC toute pensante
Attali-Minc-BHL inamovible et fondamentalement indispensable à rapporter
dans les clous de l’oligarchie centrale.
Le seul suspens au final étant de savoir quelle banque l’emportera et
placera son pion sur la case de moins en moins centrale. Suspens,
autant le dire de suite, qui m’émeut assez peu.
La réalité ayant souvent plus d’imagination que les politologues qui
n’en ont aucune, un accident DSK n’est pas à exclure, ce qui
heureusement ne changera rien au résultat final du grand gagnant gagnant
de la pensée gnangnan et raisonnable de la putain Tina.
Voilà voilà !
Inutile donc de vous préciser mon immense lassitude face à ce jeu de
dupes et que je ne participerai pas à cet énième dîner de cons.
Vous me direz que le pire n’est jamais sûr et que le moins pire est
possible, ce dont j’ai l’honneur de me contrefoutre définitivement.
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