Arrestations en grand nombre, détenus
par milliers, prisons israéliennes
pleines de Palestiniens, à craquer
(actuellement plus de 6500 détenus),
cellules envahies jours et nuits,
inspections à répétition, parfois à nu,
humiliations toujours sans raison…
Négligence médicale appliquée contre
tous les Palestiniens surtout les
captifs, politique poussée à l’extrême,
causant parfois des maladies chroniques,
dangereuses et mortelles (Actuellement,
plus de 1400 malades dont 180 souffrent
de maladies chroniques, 24 du cancer,
dont 18 vivent l’agonie dans le semblant
de clinique d’Arramla), sans parler de
tous ces détenus souffrant d’un ou
plusieurs handicaps…
Confiscation, privation des détenus
de leurs téléphones, le seul moyen pour
contacter leurs familles, interdiction
de voir leurs familles justement. Et si
visites autorisées, elles seraient
permises de manière très irrégulière et
souvent annulées pour un oui ou pour un
non…
Agressions et frappes laissant
souvent aux captifs des séquelles
parfois permanentes, avocat souvent
absent ou inutile, isolement dans des
cellules où les moindres conditions
humaines de vie sont inexistantes…
Irrespect de tout accord signé entre
les captifs palestiniens et
l’administration pénitentiaire
israélienne…
La liste est vraiment trop longue
pour pouvoir énumérer toutes les
agressions, toutes les violations et
tous les agissements des occupants
sionistes pratiqués contre les détenus
palestiniens.
La liste est trop longue. En plus,
est-ce que nous avons connaissance de
tout ce qui se passe dans les prisons de
l’occupation sioniste, de toutes les
conditions, de tous les détails du
quotidien d’un détenu ?
Si tant est qu’ils parlent de leur
quotidien, il ne leur est pas facile de
mettre tous les détails sur la table.
Beaucoup d’entre eux n’en disent très
certainement qu’une partie. Ils en
cachent d’autres, pour maintes raisons,
la plupart du temps par honte, surtout
lorsqu’il s’agit de ces enfants frappés,
insultés et menacés physiquement,
psychologiquement, dans leur pudeur.
Le problème de nos captifs internés
dans les prisons sionistes, c’est que la
communauté internationale, qui se prend
pour le premier défenseur des droits de
l’homme, fait la sourde oreille, ne fait
rien, ne bouge pas le petit doigt.
Alors, quoi de plus normal pour la
résistance palestinienne de recourir à
tous les moyens pour les faire sortir de
ces trous creusés pour les occupants
sionistes, pour les faire sortir vivants
et non martyrs. Et quand les activités
civiles ne donnent pas leurs résultats,
parce que les occupants sionistes ne
comprennent que le langage de la force,
la résistance dispose d’autres moyens.
Mettre la main sur des soldats sionistes
pour les échanger contre nos captifs a
déjà fait ses preuves. La résistance
palestinienne a pu libérer des centaines
de détenus palestiniens contre le soldat
Shalit.
Toutes les factions palestiniennes
sont appelées alors à multiplier leurs
efforts, à faire le possible et
l’impossible pour libérer les captifs
qui ne sont captifs que parce qu’ils ont
résisté contre l’occupation sioniste,
dans le chemin de la libération de leur
patrie. Leurs familles n’ont d’espoir
que dans les résistants palestiniens,
espérant voir leurs captifs respirer
l’air libre.
Les Palestiniens savent
bien que les résistants ne laisseront
jamais les captifs mourir à petit feu
dans l’enfer des prisons de l’occupation
sioniste.
Source : CPI
Palestine Solidarité
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