On se souvient de cet article de Charlie Hebdo (8 août 2012) intitulé « Les soutiens bruns de Damas », annoncé en couverture : « Syrie. Cette extrême droite qui soutient Damas ». LGS et ses administrateurs, nommément jetés aux chiens, y étaient accusés de défendre « l’innommable » commis par les Syriens. Dans le magma de mensonges émergeait une vérité : LGS avait publié un discours de Bachar Al Assad.
Et
qu’importait aux géomètres du cadastre de la liberté sur la Toile si, à
l’heure où Bachar Al Assad jouissait de la considération de notre
classe politico-médiatique, LGS avait dénoncé la Syrie comme centre de
torture US décentralisé.
Or, voici que France 2 interviewe le président syrien (3 ans plus tard) sans que Pujadas soit dénoncé comme nazi.
Enhardi, un lecteur du GS donne le lien pour voir ça ici et LGS publie un entretien du Syrien avec un journal suédois ici.
Comme quoi, la liberté de la presse ne s’use que si l’on ne s’en sert pas.
Post-scriptum malin du chat échaudé : « Bachar, salaud, le peuple aura ta peau ! ».
Le Grand Soir
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire