lundi 1 février 2016

Ces plantes qui tuent le cancer

Olivier Cabanel      

L’Absinthe (artemisia annua L) connue depuis des millénaires était utilisée pour soigner le paludisme, et des chercheurs viennent de découvrir qu’elle pourrait détruire 98% des cellules cancéreuses du poumon.

Toute plante est considérée comme nuisible à moins qu’on ne lui trouve finalement des propriétés bénéfiques à notre santé… Prenons par exemple l’Absinthe, cette plante dont on fait une boisson anisée, interdite pendant des années, soupçonnée à juste titre d’attaquer les centres nerveux de ceux qui en abusaient, est de nouveau autorisée.
C’était, au 19ème siècle, la boisson favorite des artistes, et de Van Gogh à Verlaine, en passant par Émile Zola, qui en décrivait les ravages dans son célèbre « Assommoir », ils ne dédaignaient en abuser, et on a pensé longtemps que la Thuyone, l’une de ses molécules, pouvait amener à la folie.
Or aujourd’hui, des études ont prouvé qu’il n’en était rien, et elle connait aujourd’hui un certain succès. lien
Mais l’Absinthe cache d’autres propriétés, notamment celle de guérir le cancer.
Tout viendrait de tombes découvertes à Mawangdui, en Chine, à l’est de Changsha, dans le Hunan, site fouillé en 1972, et contenant entre autres des rouleaux manuscrits lesquels concernaient la médecine chinoise et notamment des plantes médicinales. lien
Ces textes datant de 168 avant notre ère évoquaient les propriétés de l’artémisinine, composé chimique extrait de l’absinthe. lien
Plus près de nous, des chercheurs de l’université de Washington Narendra P.Singh et Henry C. Lai, ont publié une étude démontrant que l’artémisinine pouvait soigner efficacement des cancers. lien
Même si la question fait débat, la piste semble tout de même intéressante. lien
Et puis de nombreuses autres plantes médicinales auraient aussi la faculté de soigner le cancer : le Pissenlit par exemple…
Selon une étude récente de l’université de Windsor au Canada, les racines de Pissenlit seraient bien plus efficaces que la chimiothérapie.
Les effets cytotoxiques de l’extrait de racine de Pissenlit pourrait tuer jusqu’à 96% des cellules de la leucémie myélomonocytaire chronique (forme de cancer du sang) 48 heures seulement après assimilation.
La découverte des propriétés de cette plante est presque du domaine du hasard : le Docteur Caroline Hamm, une cancérologue, a constaté que l’une de ses patientes buvait régulièrement du thé aux racines de pissenlit dans la salle d’attente, et que sa santé s’améliorait…
Elle s’en est ouverte auprès d’un biochimiste, Siyaram Pandey, professeur à l’Université de Windsor au Canada, lequel a entrepris des recherches, aidé par ses étudiants.
Il a fait des essais sur le sang de patients différents et a fini par constater : « l’extrait de racine a tué les cellules de façon très sélective. Les cellules saines n’ont pas été tuées, alors que les cellules cancéreuses oui  ». lien
Amusant si l’on songe au sens de l’expression « sucer les pissenlits par la racine » …lien
Quittons le Pissenlit pour une autre plante qui suscite depuis des années de sévères polémiques : le Chanvre.
Contre toute attente, le Chanvre, lui aussi, peut lutter efficacement contre le cancer.
En effet, s’il faut en croire l’Institut National du Cancer des États-Unis, les cannabinoïdes du cannabis aident à éradiquer le cancer en tuant les cellules endommagées de l’organisme, tout en protégeant les cellules saines. lien
Il était déjà connu que les cannabinoïdes pouvaient « être utiles » en aidant, entre autres, les patients à supporter la douleur, et à stimuler leur appétit, mais avec cette découverte, il y a de quoi donner de nouveaux arguments à ceux qui en demandent depuis longtemps la dépénalisation du cannabis.
Quittons le chanvre pour un arbre d’Amazonie, le Graviola.
Des recherches en laboratoire ont démontré que des extraits du fruit de cet arbre, appelé Guanabana, (corossol en anglais) peut lutter contre le cancer avec un traitement entièrement naturel qui ne provoque ni nausées, ni perte de poids, ni perte de cheveux, tout en protégeant le système immunitaire.
Depuis 1976, le Guanabana s’est avéré en effet un agent très efficace lors de plusieurs tests effectués en laboratoires.
Une étude publiée dans le « journal of natural Products » a déclaré que ce fruit peut tuer sélectivement les cellules cancéreuses du côlon avec une capacité supérieur à 10 000 médicaments de chimiothérapie. lien
Plus de renseignements sur ce lien.
Même les feuilles de l’arbre Graviola peuvent agir contre le cancer, et seraient particulièrement efficaces contre les cancers du colon, du sein, de la prostate, du poumon et du pancréas. lien
Pour être tout à fait complet il faudrait évoquer d’autres plantes connues pour leurs propriétés anti-cancer comme par exemple la Morelle noire, la Chicorée sauvage (Cichorium intybus), et la Glabra de salsepareille, découvertes dues à des scientifiques de l’Université de Floride, de Case Western Reserve University, et le l’Université de médecine de King George, en Inde. lien
Et ce n’est pas tout : une recherche menée par Ratna Ray, professeur agrégé de pathologie, accompagné de son équipe de l’Université de Saint Louis, a mis en évidence l’action positive de l’extrait de Melon Amer, lequel réduit la croissance des cellules cancéreuses, stoppant aussi la croissance de celles du cancer du sein et de la prostate. lien
Toujours grâce au jus de Melon amer, une étude émanant de l’Université du Colorado, à démontré qu’il limitait la capacité des cellules cancéreuses pancréatiques à métaboliser le glucose, réduisant ainsi la source d’énergie des cellules, et permettant par la suite de les détruire.
On pourrait ajouter à cette longue liste des plantes médicinales anti-cancer, la Chirette verte, la luzerne, l’anis, la nymphée odorante, l’Arjuna, l’Ashwagandha, le Chardon béni,  l’Actée à grappes noires, l’Aigremoine, la Chélidoine, cette fameuse plante qui guérit aussi les verrues en appliquant le suc jaune sur celles-ci, le Nerprun purgatif, le Clajeux, la Boswellia serrata, le Cordyceps, la chimaphila Umbellata, le Phytolacca americana, le Pétasite, le Lapacho, la Suma, variété de Ginseng Brésilien, la violette odorante, le trèfle des près, la Drosera à feuilles rondes, (plante carnivore) le Serenoa repens, le Polypodium decumanum, la Valériane, le Saule blanc, l’Estragon, le Pastel des teinturiers, l’Oseille crépue, le Zédoaire, (variété de curcuma) la Dionée attrape-mouche, (autre plante carnivore) l’espinheira Santa, le Mullaca, le Mutamba
Concluons avec quelques autres plantes qui seraient utiles pour lutter contre le cancer, comme le Curcuma, l’Hydraste du canada, le Chardon-marie, l’Echinacea, le Gingembre, la Gotu Kola, la Bardane, l’Achillée millefeuille, le Romarin.  lien
Mais ne faudrait-il pas d’abord lutter en amont, afin d’éviter d’hériter de cette terrible maladie, responsable chaque année de la mort de 150 000 personnes en France ? lien
On sait déjà que la pollution radioactive est un vecteur redoutable du cancer, de la leucémie, (lien) mais on sait moins que dans nos lessives se trouvent des agents dangereux capables de provoquer allergies, voire même des cancers.
En effet, s’il faut en croire la revue « 60 millions de consommateurs », certaines lessives contenant des produits cancérigènes et toxiques pour le foie.
12 marques de lessive, sur 14 testées, ont été jugées coupables d’utiliser des produits chimiques dangereux, et si elles garantissent des t-shirt sans taches, le colorant « rhodamine B » qu’elles contiennent est soupçonné d’être « irritant cancérogène probable  ».
Seules 2 marques, Ecover et Rainett, ont trouvé grâce aux yeux des testeurs de la revue. lien
Il n’y a hélas pas que certaines lessives qui soient dangereuses, toujours d’après le même magazine, il existe plus de 100 produits du quotidien qui sont dangereux.
Des aliments, aux cosmétiques, en passant par les détergents, ceux qui ont été passés au crible des enquêteurs, n’ont pas donné un résultat très encourageant. lien
Pour en revenir au nucléaire, autant il est possible de se passer des lessives, et autres produits de consommation dangereux, autant il devient de plus en plus compliqué d’éviter la pollution radioactive.
On sait aujourd’hui que celle de Fukushima a traversé l’Océan, et se retrouve sur les côtes américaines, mais elle se trouve aussi maintenant dans l’eau du robinet des consommateurs de Tokyo  : on a mesuré une augmentation de la contamination radioactive de l’eau de consommation de 24%. lien

Comme dit mon vieil ami africain : « il est plus facile d’empêcher la maladie que de tenter de la soigner  ».

L’image illustrant l’article vient de dinafem.org

agoravox.fr

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