Indécrottables ! Tout le monde — ou presque
— est là, les yeux rivés sur l’Assemblée nationale en attendant comme
de vulgaires Godot une motion de censure, de droite, de gauche… qui ne
viendra pas !
Combien de camouflets faudra-t-il aux
citoyens pour qu’ils redescendent sur terre, et plus précisément dans
les rues, sur les places publiques, plutôt que d’attendre la délivrance
par une chambre d’élus-godillots ?
Une motion de censure, vraiment ? Une telle audace vaudrait
immédiatement dissolution du Parlement, avec toutes les chances pour les
audacieux de gauche — on dit aussi “frondeurs” — de ne pas retrouver
leur poste de député, donc de perdre un emploi aussi peinard que juteux.
Le problème est aussi simple que ça !
La seule solution politique passe par la rue
Ce mercredi, manquait deux voix à la gauche pour poser sa motion… que
les députés de droite n’auraient pas votée parce que venant de gauche.
Et les frondeurs couille molle du PS et d’EELV mégotent déjà sur la
perspective de voter une motion émanant de droite. Bref, le triste
cirque vaseux habituel.
Savez-vous combien de motions de censure ont été votées sous la Vème République depuis 1958 ? UNE SEULE !
En 1962 lorsque le général de Gaulle décida d’instituer par voie de
référendum l’élection du Président de la République au suffrage
universel.
Une seule motion de censure votée en cinquante-huit ans et c’est
tout ! Et il y en a qui continuent à faire mine de croire à cette
affligeante pantomime.
La seule et unique solution politique à la crise de régime que nous
traversons, c’est le renversement du régime. Cette solution passe par la
rue et les places publiques. Le reste est de la bouillie pour gogos et
éditocrates faux-culs.
Photo : Laurent Baumel, chef de file des députés socialistes “frondeurs”.
Le Yéti
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