Sur
une moto qui roule sur le trottoir, deux voyous casqués frôlent la
vieille dame, tentent de lui arracher son sac à main dont elle a passé
la bride autour de son épaule, ce qui occasionne une résistance
imprévue. Tous trois tombent. Elle crie et se cramponne à son Code du travail sac à main.
Les policiers voyous la tabassent à coups de gourdin. La foule s’amasse et hurle « Laissez-la ! » et « Tout le monde déteste la police Appelons la police ».
Les deuxpoliciers voyous déguerpissent en attendant du renfort.
Les deux
La
vieille dame est relevée et soignée par un lycéen borgne, aidé par une
dame aux empreintes de rangers dans le ventre, des garçons au nez cassé,
au crâne suturé ou au corps zébré de coups de tonfas. Tous se réfugient
dans une pharmacie en voyant revenir les motards escortés d’une
escouade de la Guardia civil déguisée en CRS.
Bernard Cazeneuve est furieux qu’on n’aime pas la police, laquelle s’émeut de susciter des haines.
Savent-ils que le prénom de la vieille dame est Marianne ?
Théophraste R.
PS.
Au premier tour des dernières élections régionales, dans les bureaux de
vote proches des casernes des gendarmes mobiles (souvent confondus dans
la rue avec les CRS), le FN cartonne (jusqu’a 62 % des voix). Les CRS
ne vivent pas en caserne ; on attend (pour les aimer) leur communiqué
républicain et leur modération dans les matraquages et gazages.
Le Grand Soir
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire