Cette annonce de création d’un camp, fût-il qualifié d’humanitaire, en
plein Paris par Anne Hidalgo est très révélatrice de la perte de
contrôle de la situation sur le front des migrants.
C’est exactement à cela que mènent toutes les politiques
cucul-gnangnantesques et dégoulinantes de bons sentiments. Ces camps,
que l’on qualifiera d’humanitaires pour toujours se donner bonne
conscience, resteront avant tout des camps et ce simple mot devrait là
encore se faire poser des questions à nos dirigeants et notre
population.
La France est en incapacité totale d’accueillir convenablement ces
nouveaux arrivants. Nous allons faire le malheur de tous en poursuivant
une politique d’une très grande stupidité imposée par les europathes de
Bruxelles.
Quant aux aspects économiques, il ne faudra pas s’étonner que la
générosité d’une population qui s’appauvrit s’érode avec le temps et que
cela finisse par poser des « problèmes » politiques.
Lorsque le petit Aylan a été photographié mort sur sa plage, j’avais
titré « Migrants, de l’émotion à l’exaspération » et les sentiments
peuvent être chose versatile, surtout lorsque l’on parle de mouvement
d’opinion.
Tout cela risque de bien mal finir. Préparez-vous. (CS)
Anne Hidalgo a annoncé mardi son intention de créer rapidement un camp humanitaire de réfugiés à Paris, avec l’aide des associations, pour offrir « un accueil de jour » mais aussi « l’hébergement de personnes qui arrivent démunies » dans la capitale.
La Ville est en train « d’expertiser différents
sites pour voir dans quels délais, le plus tôt possible, nous pourrons
envisager de les mettre à disposition » de l’État, a ajouté la maire de
Paris lors d’une conférence de presse.
Ce camp,
qui « s’inspirera de ce qui a été fait à Grande-Synthe », dans le Nord,
respectera les « conditions réglementaires » et « celles des camps de
réfugiés et de migrants édictées par l’ONU et le HCR » (Haut
Commissariat de l’ONU pour les réfugiés), a-t-elle assuré. Cela signifie
des hébergements modulaires, « qui puissent être installés rapidement »
mais avec « tout le confort nécessaire ».
Si le lieu n’est pas encore arrêté, Mme Hidalgo a expliqué que
« plusieurs sites au nord de Paris » avaient été « identifiés », « qui
nous appartiennent, sur lesquels nous pourrons installer un campement,
un hébergement humanitaire (…) avec l’aide des associations et je
l’espère de l’État ». L’ouverture ne se fera pas avant un mois à un mois
et demi.
La maire n’a pas précisé les dimensions requises pour ce terrain,
mais il devra être « suffisamment vaste pour accueillir plusieurs
centaines de personnes ».
« Je souhaite que l’État soit partenaire », a
martelé Mme Hidalgo, accompagnée pour cette conférence de presse des
associations partenaires du projet : Emmaüs, France Terre d’asile et
Aurore.
L’idée est que « nous ne voyons plus ces campements indignes » et que
« les personnes qui arrivent démunies ne soient pas contraintes d’aller
sous des métros ou sur des sites comme celui que nous connaissons à
Éole », où un campement de migrants s’est récemment reconstitué dans le
nord de Paris, a-t-elle ajouté, en répétant : « Il faut passer à la
vitesse supérieure. »
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