samedi 11 juin 2016

Le plus grand – Qu’il repose en paix.

Moon of Alabama        

Pourquoi moi-même et d’autres nègres, comme on nous appelle, irions-nous à 15 000 km de chez nous, ici en Amérique, pour larguer des bombes et tirer sur d’autres innocents de couleur qui ne nous ont jamais rien fait ? Je vous le dis tout net : « Non, je n’irai pas. »
Muhammad Ali – Je n’ai aucun problème avec les Viêt-Cong

« Ma conscience ne me permettra pas d’aller tuer mes frères, ni des personnes à la peau plus colorée, ni des pauvres gens affamés, dans la boue, pour la grande et puissante Amérique, et les tuer pourquoi ? Ils ne m’ont jamais traité de sale nègre, ils ne m’ont pas lynchés, ils n’ont lâché les chiens sur moi, ils ne m’ont pas privé de ma nationalité, ils n’ont ni violé ni tué ma mère et mon père. Alors pourquoi leur tirer dessus ? Je ne leur tirerai pas dessus. Ce sont des petits, des pauvres Noirs, des petits bébés et des enfants, des femmes. ... Vous n’avez qu’à me mettre en prison ».
Muhammad Ali sur la guerre du Vietnam

« [Les] États-Unis sont le bastion du sionisme et de l’impérialisme. »
« En mon nom et au nom de tous les musulmans d’Amérique, j’affirme mon soutien à la lutte des Palestiniens pour libérer leur patrie et chasser les envahisseurs sionistes. »
Ali fustige le sionisme

Du vivant des grands révolutionnaires, les classes d’oppresseurs les récompensent par d’incessantes persécutions ; elles accueillent leur doctrine par la fureur la plus sauvage, par la haine la plus farouche, par les campagnes les plus forcenées de mensonges et de calomnies. Après leur mort, on essaie d’en faire des icônes inoffensives, de les canoniser pour ainsi dire, d’entourer leur nom d’une certaine auréole afin de « consoler » les classes opprimées et de les mystifier ; ce faisant, on vide leur doctrine révolutionnaire de son contenu, on l’avilit et on en émousse le tranchant révolutionnaire.
Lénine, L’Etat et la Révolution, Chap.1. - 1917

Lénine avait raison : Bill Clinton était un de ceux qui ont fait l’éloge funèbre de Muhammad Ali à son enterrement.

Moon of Alabama

Via Le Grand Soir

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