La journée vécue hier compte, et pèse lourd. La Gochmole de Hollande, El Blanco et Camba vacille…
et tombe… et cette fin de monde est un boulevard pour le retour de
Sarko. Je suis allé boire un coup avec mes vieux potes du PS, et dans la
maison socialiste, ce n’est pas triste.
Le problème « El-Blanco », ce n’est pas El-Blanco, qui est connu par cœur, c’est pourquoi Hollande
l’a nommé. C’est la seule question qui compte. Et il ne l’a nommé ni
pour ses compétences, ni pour ses vues politiques, mais parce que
Hollande et les petits merdeux du PS – Montebourpif, Hamon, Peillon –
avaient estimé que c’était le meilleur moyen de l’user, pour le
neutraliser, et donc de garder leur petit pré-carré, leur épicerie,
avant de redonner un coup à gauche quand s’approcheraient les élections
de 2017… Quels visionnaires… Merci à ces marchands de soupe Montebourpif
et Hamon de ne pas nous prendre pour des cornichons quand ils se la
jouent maintenant « Moi, le peuple de Gauche… ». Si on a El Blanco et
toute sa politique destructrice des valeurs de gauche, c’est à cause
d’eux.
Cette
décision affichée d’interdire les manifs marque la fin d’une trop
longue séquence, à savoir l’instrumentalisation du pouvoir par Hollande
et El-Blanco pour détruire les bases traditionnelles de la Gauche. Je
n’ouvre pas le débat de savoir si ces bases sont bonnes ou non, je
constate juste que Hollande et El-Blanco s’occupent avec systématisme de
leur destruction. Sauf que ça casse, que ça casse beaucoup, mais sans
atteindre les bases, car nos lascars sont de petits bras. Dès qu’on
entre dans le vrai social, ils lâchent.
Alors,
El-Blanco va-t-il rester ou être remplacé par Cazeneuve ? Et Hollande
va-t-il remporter la primaire ? Au sein du PS, ce n’est plus le débat.
L’option majoritaire, c’est que Hollande se présente et perd, ce serait
parfait pour dégager le terrain et reconstruire la suite. S’il gagne, ce
serait pour mettre en place un gouvernement médiatique et cosmétique,
car tout le PS se focalise sur un seul sujet : repartir sur des solides
bases – les vieux militants restés par ces temps hostiles – pour refaire
une grosse majorité, et l’emporter lors du prochain congrès du PS.
L’enjeu de pouvoir n’est pas 2017, mais de revenir aux bases du PS, pour
reprendre en main la suite. Futur congrès du PS qui verra la victoire
d’une majorité « frondeurs – Aubry », capable de repartir sur des
grandes batailles. D’ici là, 2017 est un problème secondaire. La seule
chose qui compte est de reprendre le pouvoir au sein du PS.
Le
retour de Sarko ? Plus que probable, avec une Marine en recul, et un
Juppé pontifiant qui n’arrive pas à entrer dans le match.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire