Le choc de l’attentat de Nice suscite des réactions extrêmement
inquiétantes parmi les responsables politiques et singulièrement
chez certains élus des Alpes-Maritimes.
Venant d’habituels supporters inconditionnels de la politique israélienne, nous ne sommes pas surpris de les voir jour après jour montrer en modèle l’exemple israélien en matière de lutte contre le terrorisme, la France ayant comme le dit savamment l’un d’eux « les mêmes ennemis (sic) ». Ces propos sonnent comme une insulte aux victimes et à leurs familles qui méritent autre chose que ce genre de business sur leur dos.
Venant d’habituels supporters inconditionnels de la politique israélienne, nous ne sommes pas surpris de les voir jour après jour montrer en modèle l’exemple israélien en matière de lutte contre le terrorisme, la France ayant comme le dit savamment l’un d’eux « les mêmes ennemis (sic) ». Ces propos sonnent comme une insulte aux victimes et à leurs familles qui méritent autre chose que ce genre de business sur leur dos.
Pour tel « penseur » de haut vol qui se lâche dans « Le Figaro », il
faut « restreindre le spectre des libertés fondamentales », « passer
au niveau supérieur dans la répression et s’inspirer de l’exemple
d’Israël confronté à cette situation depuis 40 ans ».
Non, nous ne sommes pas confrontés à la même situation : ce n’est
pas à l’organisation de "l’État Islamique" que l’État d’Israël est
confronté, mais à un peuple, le peuple palestinien, dont il continue
à confisquer la terre, qu’il occupe, colonise, assiège, et plonge
dans la misère et la révolte.
Et non, nous ne voulons en aucun cas être prendre modèle sur l’État d’Israël : jamais dans l’histoire le pouvoir israélien, dont toutes les références morales ont disparu au profit de l’occupation et de la colonisation de la Palestine, ne s’est autant attaqué aux libertés de ses propres citoyens, au point qu’un ancien Premier ministre déclare y déceler des "germes de fascisme".
Et non, nous ne voulons en aucun cas être prendre modèle sur l’État d’Israël : jamais dans l’histoire le pouvoir israélien, dont toutes les références morales ont disparu au profit de l’occupation et de la colonisation de la Palestine, ne s’est autant attaqué aux libertés de ses propres citoyens, au point qu’un ancien Premier ministre déclare y déceler des "germes de fascisme".
Non, nous ne devons pas nous inspirer de l’"exemple israélien", mais
au contraire cesser toute coopération militaire et sécuritaire avec
l’État d’Israël tant que ce pays viole le droit international. Pour
éviter de voir à nouveau les familles de Gaza massacrées par des
missiles israéliens utilisant des composants français, comme vient
de le mettre en évidence la plainte d’une famille de Gaza soutenue
par l’ACAT (association des chrétiens pour l’abolition de la
torture).
Et parce que le combat pour la sécurité ne peut pas être séparé du combat pour le droit.
Et parce que le combat pour la sécurité ne peut pas être séparé du combat pour le droit.
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