Voici
un article qui démontre encore une fois, si cela était encore
nécessaire, à quel point le système marchand se fiche de nous tous.
Ce
système se fiche des agriculteurs devenus des quasi-salariés à la merci
des semenciers et vendeurs d’intrants. Quand ils ne travaillent pas
pour payer ces derniers, ils le font pour engraisser la grande
distribution ou les grandes firmes agro-alimentaires. Si malgré cela il
leur reste encore un peu de sous, de nouvelles normes (en général
sanitaires) viendront les contraindre à « investir » ou à refaire leurs
installations. Il leur faudra des crédits donnés par les banques et
garantis par le ministère de l’Agriculture et donc vos impôts.
Si
après tout ça, il reste encore de l’argent, alors on incitera nos
paysans à acheter du matériel roulant type tracteurs ou autres pour…
« défiscaliser »… On engraisse au passage les fabricants de matos et là
encore, grâce aux leasing et aux intérêts financiers payés, on engraisse
les financiers.
Au bout du compte, les paysans travaillent pour les autres !
Ce
système se fiche de nous lorsqu’ils nous proclament de manger 5 fruits
et légumes par jour pour notre santé en oubliant de nous souhaiter « et
bon cancer » tant ces cocktails de molécules sont nocifs encore plus
pour les enfants.
Évidemment,
seul le « bio » permet de lutter un tant soit peu contre ce système
sans que ce soit pour autant une panacée absolue. La seule manière de
faire, en réalité, est de cultiver soi-même, mais qui peut encore avoir
ce luxe dans cette société totalement aseptisée et coupée de la nature
que les multinationales nous ont bâti ?
Comment
repartir à la conquête de notre indépendence alors que pour les
enfants, les poissons poussent en rectangle, que 90 % des gamins ne
savent pas reconnaître une courgette ou à quoi ressemble un artichaut.
Par paresse, par faiblesse, nous préparons nous-même notre propre perte collective. (C. SANNAT)
Lorsqu’ils sont dans nos assiettes, les fruits gardent la trace des
pesticides utilisés pour leur production. L’association UFC-Que Choisir a
voulu vérifier la teneur en produits chimiques de nos desserts.
Rédigé par Sybille de la Rocque
Dans nos assiettes, les fruits gardent la trace des pesticides
Chaque année, des milliers de tonnes de pesticides sont répandus sur les terres agricoles françaises. Lorsqu’ils sont dans nos assiettes, nos fruits gardent la trace de ces produits potentiellement dangereux pour notre santé. Dans quelle mesure ? L’association UFC-Que Choisira
tenté de réponse à cette question en soumettant 150 échantillons de
fruits, qu’ils soient issus de l’agriculture biologique ou classique, à
analyse.
Le bilan tiré par l’association n’est pas reluisant. « 80 % des fruits renferment au moins un résidu (de pesticide). Ceux qui n’en n’ont aucun sont tous bios, à une exception près. En moyenne, sur un échantillon et selon le type de fruits, cinq à sept molécules sont retrouvées », indique UFC-Que choisir dans son bilan. Le lavage et l’épluchage des fruits n’ont que très peu d’impact. Certains fruits battent même des records. Il a, par exemple, été retrouvé 15 molécules sur du raisin, 14 sur des fraises, 12 sur des poires et 11 sur des pommes. « En tout, 85 substances différentes ont été retrouvées », note l’association de défense du consommateur qui précise que s’il « s’agit à chaque fois de toutes petites doses, on y est exposé pendant toute notre vie, et on ne sait pas vraiment quelles peuvent être les conséquences ».
Pour éviter l’ingestion de ces pesticides, le bio reste à privilégier. Mais l’association a voulu se pencher sur l’impact du lavage et de l’épluchage des fruits et légumes issus de l’agriculture classique, puisqu’aucune donnée précise n’existe actuellement sur la question. Pour cela, UFC-Que choisir a mené une étude sur plusieurs lots de pommes, en soumettant à analyse des pommes brutes, des pommes lavées et des pommes épluchées.
Le bilan tiré par l’association n’est pas reluisant. « 80 % des fruits renferment au moins un résidu (de pesticide). Ceux qui n’en n’ont aucun sont tous bios, à une exception près. En moyenne, sur un échantillon et selon le type de fruits, cinq à sept molécules sont retrouvées », indique UFC-Que choisir dans son bilan. Le lavage et l’épluchage des fruits n’ont que très peu d’impact. Certains fruits battent même des records. Il a, par exemple, été retrouvé 15 molécules sur du raisin, 14 sur des fraises, 12 sur des poires et 11 sur des pommes. « En tout, 85 substances différentes ont été retrouvées », note l’association de défense du consommateur qui précise que s’il « s’agit à chaque fois de toutes petites doses, on y est exposé pendant toute notre vie, et on ne sait pas vraiment quelles peuvent être les conséquences ».
Pour éviter l’ingestion de ces pesticides, le bio reste à privilégier. Mais l’association a voulu se pencher sur l’impact du lavage et de l’épluchage des fruits et légumes issus de l’agriculture classique, puisqu’aucune donnée précise n’existe actuellement sur la question. Pour cela, UFC-Que choisir a mené une étude sur plusieurs lots de pommes, en soumettant à analyse des pommes brutes, des pommes lavées et des pommes épluchées.
Le résultat est décevant : si neuf molécules ont été
retrouvées sur les pommes brutes, il en a été retrouvé 8 sur les pommes
lavées et encore 6 sur les pommes épluchées.
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