« Nous prenons désormais un repas par jour. Mes enfants et moi n’avons pas mangé à satiété depuis deux semaines. » Hassan Yacine
La vie passe devant nous, meurt sous nos yeux, secouée ou passive, assassinée lentement. Les enfants sont brisés, emportés par les laideurs dont on a accouché avant eux. Elyan
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Les monstres de la fine technologie
bâtissent des Guantánamo pour torturer et tuer des enfants. La terreur
extrême des chevronnés des jeux d’échec dans lequel les humains sont des
pions brisés, anéantis. Le summum de la barbarie à travers les
« inventions » des explosifs au phosphore, napalm et bombes à
fragmentation.
Les cœurs de pierre sont fait de sable,
cimentés, durs, sans pitié. C’est le signe d’un rachitisme de l’âme
humaine, de la vie, au profit d’un technocratie d’un monde qui dérive en
perdant son âme. La guerre « routine ». Une invention nouvelle : dans un
monde où l’amour fait des enfants, ces enfants deviennent des tueurs
d’enfants, des tueurs de vie. Un pays, un échiquier.
La nouvelle noblesse de nos dirigeants
est sanguinaire. Le chaos est sans limite. La manière d’anéantir de plus
en plus sophistiquée. Que nous reste-t-il d’humanité ?
Ce qui n’engendre pas la paix, la
tranquillité, le respect des « peuples », est un échec total d’une
civilisation suicidaire. Les apparats des pays dits civilisés ne sont
pas convaincants. Nous participons tous à ce massacre de par l’énormité
des hommes-machines empêtrés dans leurs luttes et fausses négociations.
Pour un humain, un vrai, celui qui se
sait pareil aux autres et qui souffre quand les autres souffrent, nous
savons que la complexité est nourrie par la complexité.
L’Occident a éduqué ses citoyens pour
voir les diables et les méchants ailleurs qu’en son pays. Pourtant, ils y
participent ou laissent certains y participer. Nous sommes divisés pour
nous faire tuer par ceux qui nous divisent pour nous bouffer.
C’est le règne des monstres élus. Comme
des compagnies à numéros, le monde de la finance mondiale, discrète,
mais active, nourrit la confusion nécessaire à la tuerie complète d’une
bataille nouvelle : Citoyens VS États. Les dictateurs sont parmi nous, mais fragmentés, avides et ambitieux.
Laissez-les faire, ils combattent pour un monde meilleur… C’est ce qu’ils disaient il y a un siècle.
Achetez-vous un pays, et allez vous
battre sur une île si vous avez besoin de tant de sang « nécessaire ».
Pourquoi tout cet argent pour la paix alors qu’il ne sert qu’à la
guerre ? Redonnez-le aux peuples. Sans doute qu’ils seront faire mieux
que ces enfants encore vivants qui pourparlent comme des pitbulls aux crocs empoisonnés.
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