mardi 25 octobre 2016

Les mots d'Harold Pinter

« Comme le sait ici tout un chacun, l'argument avancé pour justifier l'invasion de l'Irak était que Saddam Hussein détenait un arsenal extrêmement dangereux d'armes de destruction massive, dont certaines pouvaient être déchargées en 45 minutes, provoquant un effroyable carnage.
On nous assurait que c'était vrai.
Ce n'était pas vrai.
On nous disait que l'Irak entretenait des relations avec Al Qaïda et avait donc sa part de responsabilité dans l'atrocité du 11 septembre 2001 à New York.
On nous assurait que c'était vrai.
Ce n'était pas vrai.
On nous disait que l'Irak menaçait la sécurité du monde.
On nous assurait que c'était vrai.
Ce n'était pas vrai. »
.....
« L'invasion de l'Irak était un acte de banditisme, un acte de terrorisme d'État patenté, témoignant d'un absolu mépris pour la notion de droit international.
Une redoutable affirmation de la force militaire responsable de la mort et de la mutilation de milliers et de milliers d'innocents.
« Nous avons apporté au peuple irakien la torture, les bombes à fragmentation, l'uranium appauvri, d'innombrables tueries commises au hasard, la misère, l'humiliation et la mort et nous appelons cela "apporter la liberté et la démocratie" au Moyen-Orient. »

Tiré de "La destruction de l'Irak" sur le blog de G. Stanechy

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