Il en est qui se prennent pour des
cerises, d’autre de la pâte, certains des grumeaux, et pour les plus
orgueilleux, des fruits. C’est comme ça qu’on formate les gens: on les
classe ( sociale). Et pourtant, des gens que j’ai rencontrés, les plus
orgueilleux, avec leurs petits fruits de connaissances, de possession de
vérité, c’étaient les pires.
De l’odeur du jet de mouffette jusqu’aux
hauts gradés, c’est la même odeur. Ils pensent que ce sont eux qui ont
la recette du gâteau de la Vie. Tout le monde participe au gâteau. Tout
le monde.
D’après l’histoire de l’humanité, il y
aurait des étages plus hauts que les autres… Si Dieu était un gâteau (
dieu ? c’est l’image que chacun a dans sa tête de quelque « chose » de
supérieur, ou d’un type qui aurait créé le monde), il serait partout.
Et c’est ce qu’on dit. « Dieu est partout ». C’est vrai, mais ça dépend
des matériaux que l’on choisit. Mais il faut savoir regarder,
attentivement. Pour les orgueilleux, dieu ne peut pas être partout,
puisqu’ils disent qu’il n’existe pas. Et ils n’ont jamais le temps
d’aller voir les abeilles embrasser une fleur, trop occupés à vendre du
miel.
La Vie est un mystère. Comprendre les
sciences et les techniques pour aller vivre sur Mars doit faire partie
du grand mystère de l’humanoïde perdu, décoiffé, et malheureusement
destructeur. Ils n’ont tellement pas de vie qu’ils cultivent des idées
saugrenues.
Pour éviter les guerres et les tueries,
il suffirait simplement de ne pas écouter les cerises qui parlent rouge
aux petits grumeaux noirs qui les soutiennent. Ils sont portés par des
humains simples et abattus par des gens compliqués. Chacun veut sa part
du gâteau, mais pour les grumeaux intelligents de l’âme, ils en veulent
juste assez pour faire vivre le gâteau. D’autres veulent le gâteau au
complet. Ils veulent le posséder pour le vendre pour le posséder pour le
vendre pour le posséder pour vendre….
On ne sait pas pourquoi. La méchanceté et
la bêtise ne sont même pas logiques. Ni celle de tout avoir en ce
« bas-monde ». Puisqu’en rendant son corps à la Terre, le corps humain
est un mauvais compost.
C’est bête à dire, mais les plus riches de ce
monde n’ont même pas les moyens d’emmener leurs cendres avec eux. Au
moins, quand les brins d’herbes meurent et s’en vont en terre, ils
finissent par participer à la culture du blé qui fera la farine qui
fera le gâteau.
La Vidure
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