Le 1er février 2017, Francis Kalifat, président du
CRIF ( Conseil Représentatif des Institutions Juives de France), était
interviewé par le site web "AKADEM" dédié au judaïsme et à la culture
juive.
Au cours de cette interview Francis Kalifat a accusé Jean-Luc
Mélenchon, le PCF, la CGT et le mouvement BDS
(Boycott-Désinvestissement-Sanctions) de faire partie d’une mouvance
antisémite de par leur actions de soutien et de solidarité avec le
peuple palestinien.
Ce sont des propos diffamatoires à l’encontre de Jean-Luc Mélenchon,
des militants du mouvement BDS, des membres du PCF et des adhérents de
la CGT dans laquelle sont présents de nombreux salariés de confession
juive. Les organisations, mouvement et personne mises en cause par le
président du CRIF ont toujours fermement combattus l’antisémitisme.
Il est dangereux d’instrumentaliser cette forme de racisme pour
stigmatiser des hommes et des femmes qui luttent contre le colonialisme
toujours porteur de ségrégations, de discriminations et de xénophobie.
Semer la confusion des idées comme le fait Francis Kalifat pour défendre
à tout prix Israël, c’est vider le combat contre l’antisémitisme de son
contenu et en banaliser la dénonciation.
Aussi, le président du CRIF devrait faire son devoir de mémoire. Dans
les camps de la mort, des juifs ou non-juifs étaient communistes,
syndicalistes, progressistes, épris de justice et de respect de la
dignité humaine. Les survivants espéraient un monde meilleur pour leurs
enfants et pour l’ensemble de l’humanité.
Ceux qui, aujourd’hui, combattent le colonialisme israélien et
réclament la liberté et des droits pour le peuple palestinien sont
animés par les mêmes sentiments de justice.
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