Les déplacements professionnels, c’est tout sauf fun.
Tu arrives en fin de soirée, après une journée de travail, cassé par
l’avion ou les heures de train, et loin de la maison, tu souhaites juste
un petit endroit tranquille où tu retrouves des habitudes, pour te
simplifier la vie. Avec Booking ou la carte de fidélité, tu te retrouves vite chez Ibis ou Mercure. Tu pars à l’étranger, et c’est le même jeu.
Problème. J’apprends ce soir que, dans le cadre de son stage de réadaptation sociale, le prévenu Sarkozy Nicolas est devenu membre du conseil d’administration de AccorHotels, avec pour mission d’ « accompagner la vision internationale du groupe ». Wahou… L’éliminé de la présidentielle
a été « coopté » en tant qu’administrateur indépendant et va présider
un comité de « stratégie internationale ». Lequel éliminé se déclare
« très heureux de participer au développement et au rayonnement
international d’AccorHotels, un des fleurons des entreprises
françaises », ajoutant : « La réussite de ce groupe et la qualité de
son management en font une des plus belles vitrines du paysage
économique français ». Le PDG du groupe, Sébastien Bazin, affirme sans
rire que « l’expertise internationale de Nicolas Sarkozy et sa parfaite
connaissance des enjeux géopolitiques mondiaux seront de formidables
atouts pour le groupe ».
- Ibis ou Mercure… Mais je croyais que Sarko tapait d’habitude un peu au-dessus ?
- C’est la crise…
-
Le mec voulait être président de la République, et il se retrouve
taulier ? Oh, cher ami de droite, ça te brasse pas un chouïa ?
- Si.
- Donc, je réserve chez Ibis ou Mercure, et j'enrichis Sarko ?
- Oui.
- Oki. Alors, tchao, Ibis et Mercure… Un tout petit effort pour changer les habitudes, en scrutant du côté des indépendants, chez qui on est si bien.
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