Que faire contre un viol à la matraque règlementaire par un fonctionnaire assermenté ?

Théophraste

Sauf à confondre le « Hollande-bashing » avec de l’analyse politique, reconnaissons au Président de la République quelques mérites :

1- Il a souvent bravé la pluie, comme un marin breton.
2- Il a fait voter la loi sur le mariage et l’adoption pour les couples homosexuels.
3- Il a gracié Jacqueline Sauvage, femme martyre.
4- Il a rendu visite à Théo (pourquoi le nom n’est pas connu ?), victime par un policier d’un viol à la matraque d’une telle violence qu’il a dû être opéré et qu’il risque de garder des séquelles à vie. Le jeune homme n’avait rien fait d’autre que de ne pas être blond aux yeux bleus, de ne pas porter un costume Armani et de ne pas déambuler dans les beaux quartiers ou pullulent les escrocs en col blanc, les évadés fiscaux et nos adversaires de la finance qui s’enrichissent, même en dormant.

Dans les bureaux de vote proches des casernes de gendarmes mobiles et de gardes républicains, le FN obtient au premier tour plus de 50% des voix. Quiconque est entré dans un commissariat ou a discuté (prudemment) avec un flic peut deviner quel parti à la cote dans la police.

Par son geste, Hollande s’alarme de l’impunité des ripoux, de la fascisation des corps qui doivent défendre la République.

Il lui reste une cinquième chose à faire : puisque la France entière a vu le visage de la victime, les lieux du drame, sa famille, ses amis, ses voisins, il doit livrer au public le visage du violeur, le nom du commissariat où il est protégé par les siens. Et pourquoi ne pas envoyer BFM-TV interviewer sa famille, ses amis, ses voisins ?

Oh, non pas pour une exécrable vengeance populaire, mais pour que ses émules aient peur au lieu d’être assurés d’être acquittés sans procès (ou condamnés avec sursis 2 ou 3 ans plus tard), assurés de conserver l’estime de leur famille, de leurs voisins !

Vas-y François, après avoir réconforté sa proie innocente, dénonce le prédateur en bande organisée. Fais-toi aussi photographier devant lui, l’oeil noir, l’index levé.

François, si la Police et la Justice t’échappent, place-les sous le contrôle du peuple.

Entre dans l’Histoire autrement que par la loi El Khomri, le CICE, ta soumission à Merkel et à Gattaz, ton choix de faire d’un obscur banquier de chez Rothschild le secrétaire général adjoint de la présidence de la République, puis un ministre de l’Économie.

Théophraste R. (Chef du département « Epuration des forces de l’ordre et séparation du MEDEF et de l’Etat »).

Le Grand Soir