Avant de se recentrer sur les programmes,
voici un dernier billet pour poser quelques questions à ceux qui en
appellent en dépit du bon sens à une alliance Hamon-Jadot-Mélenchon.
Question principale
- Quel sera le candidat désigné pour représenter cette “alliance” ? (Et là, je vous épargne la question du programme qui pourrait aller avec.)
Questions subsidiaires
- Si c’est Benoît Hamon (emmenant avec lui des futurs candidats
députés comme Manuel Valls ou Myriam El Khomri), êtes-vous sûrs que les
électeurs de Jadot ou Mélenchon vont tous suivre (moi, non) ?
- Si c’est Yannick Jadot… mais ça ne sera bien sûr pas Yannick Jadot.
- Si c’est Jean-Luc Mélenchon, êtes-vous sûrs que les électeurs de Hamon ou Jadot vont tous suivre (moi, oui, mais à l’unique condition que le projet l’Avenir en commun soit garanti par les deux autres, et là, ce n’est pas gagné) ?
Ma morale de cette lamentable histoire, c’est que le “vote utile”, c’est toujours non !
Tout ça pour vous dire qu’une alliance contre nature entre trois
candidats aux personnalités et aux projets aussi différents n’entraîne
pas forcément l’addition mathématique de tous leurs électeurs… et risque
fort de produire de bien curieux enfants dans le dos.
La morale que je tire de cette histoire, c’est que cet appel à une
nouvelle alliance de gauche contre nature n’est rien d’autre qu’une
nouvelle variante d’un recours foireux au “vote utile”.
Et qu’en ce qui me concerne, le “vote utile” c’est toujours et définitivement NON, même vaguement maquillé de gauche.
Le Yéti
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