mardi 28 mars 2017

Puisque Hamon creuse lui-même la tombe du PS, laissons-le faire !

Vincent Christophe Le Roux               

Ce dimanche, Benoît Hamon a rompu le “code de bonne conduite” conclu avec Jean-Luc Mélenchon. Il a dit des saloperies sur notre candidat. Jean-Luc Mélenchon, lui, en homme d’État, ne s’abaisse plus à lui répliquer car il porte déjà les habits du chef d’État qu’il sera bientôt et a donc raison de ne plus s’abaisser à une vulgaire dispute politicienne…

Mais nous, non seulement nous ne sommes liés par aucun accord de bonnes relations avec Hamon, mais en outre, nous ne sommes pas candidats à l’élection présidentielle. Nous pouvons donc lui répondre. Et précisément, après avoir entendu quelques-uns de ses propos du jour, je m’étais dit que j’allais reprendre le clavier pour écrire un nouveau billet au vitriol contre lui. Et puis, je me suis finalement ravisé. Ces quelques lignes suffiront bien car Hamon ne mérite pas qu’on perde notre temps à échanger avec lui. Ni même à lui répondre. À quoi bon ? Qui l’écoute encore ? Qui se fie encore à ce qu’il dit pour penser et décider en conscience de ce qu’il convient de faire dans la séquence électorale à venir ?
Mes ami-e-s, mieux vaut donc oublier ce type. Ne faîtes plus attention à ce qu’il dit. Méprisez-le. Puisqu’il a choisi de se comporter en minable politicien, en candidat de troisième division, ne nous abaissons pas à son niveau… Nous, nous aspirons à grimper le sommet, pas à rester à discutailler au bas de la pente.
De toute façon, quel mal peut-il bien nous faire ? Plus personne ne l’écoute. Même pas les socialistes qui préfèrent s’en aller chez Macron…
Le destin à court terme de Hamon est plutôt sombre…
D’ailleurs, s’il attaque ainsi Mélenchon avec des arguments qui n’en sont pas, c’est parce qu’il sent bien que sa campagne n’a jamais pris, et que sa candidature, loin d’avoir jamais pu espérer tutoyer les sommets, a commencé par stagner sur une colline bien peu élevée, puis a décroché, si bien que lui a commencé à dévisser. Il a conscience d’avoir déjà perdu, et n’ignore pas que sa candidature ne va plus cesser de s’effriter, irrémédiablement jusqu’au 23 avril, nassé qu’il est entre la bulle Macron et le raz-de-marée Mélenchon qui s’annonce…
Hamon doit s’efforcer maintenant d’éviter le pire dont le spectre, pourtant, se rapproche de plus en plus… Le pire auquel il ne veut sans doute pas songer, c’est qu’il puisse exploser le record de la raclée subie par le PS à une élection : 14%, score obtenu par Michel Rocard aux Européennes de 1994, ce dernier étant alors concurrencé par un certain Bernard Tapie…
Mais ce n’est pas le seul danger pour Hamon. Il se pourrait bien que Benoît Hamon aille beaucoup plus loin que Rocard, qu’il atteigne voire dépasse (dans le mauvais sens) l’autre record – absolu cette fois – à savoir le score plancher obtenu par un “socialiste” à une élection nationale : il s’agit du score calamiteux de 5,1% obtenu par Gaston Defferre pour la SFIO au 1er tour de l’élection présidentielle de 1969 (celle succédant à la démission du général De Gaulle après le référendum raté sur la régionalisation et la réforme du Sénat).
Oui, pour Hamon, ce seuil dangereux de 5% des voix est en vue ! Or, s’il le franchit, ce sera dans le sens descendant, et cela aboutira donc à ce que le candidat de ce qui restera du PS ne sera même pas remboursé de ses frais de campagne… La ruine pour le PS ! L’humiliation absolue pour Hamon !
Or ce spectre-là, se fait de plus en plus menaçant… Alors comme les cochons qu’on amène à l’abattoir, forcément il couine, Hamon ! Mais il peut hurler à la mort, ça ne nous fera pas dévier de la route qu’on a décidé de suivre, à l’écoute non pas des Socialistes enfermés dans leur bulle, mais du peuple tout entier dans sa diversité.
L’Histoire, désormais, va s’écrire sans le PS, et même contre lui ! Cela a déjà commencé. Pour preuve le nombre comparé de personnes venant aux meetings de l’un et de l’autre des deux candidats, le nombre de personnes les suivant sur les réseaux, le nombre de personnes engagées sur le terrain, et tant d’autres indices qui traduisent bien que la bascule entre le candidat du PS et celui de la France insoumise est déjà derrière nous. Le dominant va connaître à son tour la position du dominé, de celui qu’on n’écoute plus, de celui qui parle dans le vide et dont les paroles et les actes n’influent plus sur rien…
On ne pourra pas nous reprocher de les avoir pris par surprise. On les aura amplement mis en garde, et prévenus à de multiples reprises. PLUS JAMAIS PS, leur avions-nous dit pourtant depuis un certain temps. Ils ne nous croyaient pas déterminés à mettre notre menace à exécution ? Eh bien, ils vont nous voir à l’oeuvre.

Pour eux aussi, la fête est presque finie !

Vive la sixième république

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