Ce dimanche, Benoît Hamon a rompu le “code de bonne conduite” conclu
avec Jean-Luc Mélenchon. Il a dit des saloperies sur notre candidat.
Jean-Luc Mélenchon, lui, en homme d’État, ne s’abaisse plus à lui
répliquer car il porte déjà les habits du chef d’État qu’il sera bientôt
et a donc raison de ne plus s’abaisser à une vulgaire dispute
politicienne…
Mais nous, non seulement nous ne sommes liés par aucun accord de
bonnes relations avec Hamon, mais en outre, nous ne sommes pas candidats
à l’élection présidentielle. Nous pouvons donc lui répondre. Et
précisément, après avoir entendu quelques-uns de ses propos du jour, je
m’étais dit que j’allais reprendre le clavier pour écrire un nouveau
billet au vitriol contre lui. Et puis, je me suis finalement ravisé. Ces
quelques lignes suffiront bien car Hamon ne mérite pas qu’on perde
notre temps à échanger avec lui. Ni même à lui répondre. À quoi bon ?
Qui l’écoute encore ? Qui se fie encore à ce qu’il dit pour penser et
décider en conscience de ce qu’il convient de faire dans la séquence
électorale à venir ?
Mes ami-e-s, mieux vaut donc oublier ce type. Ne faîtes plus
attention à ce qu’il dit. Méprisez-le. Puisqu’il a choisi de se
comporter en minable politicien, en candidat de troisième division, ne
nous abaissons pas à son niveau… Nous, nous aspirons à grimper le
sommet, pas à rester à discutailler au bas de la pente.
De toute façon, quel mal peut-il bien nous faire ? Plus personne ne
l’écoute. Même pas les socialistes qui préfèrent s’en aller chez Macron…
Le destin à court terme de Hamon est plutôt sombre…
D’ailleurs, s’il attaque ainsi Mélenchon avec des arguments qui n’en
sont pas, c’est parce qu’il sent bien que sa campagne n’a jamais pris,
et que sa candidature, loin d’avoir jamais pu espérer tutoyer les
sommets, a commencé par stagner sur une colline bien peu élevée, puis a
décroché, si bien que lui a commencé à dévisser. Il a conscience d’avoir
déjà perdu, et n’ignore pas que sa candidature ne va plus cesser de
s’effriter, irrémédiablement jusqu’au 23 avril, nassé qu’il est entre la
bulle Macron et le raz-de-marée Mélenchon qui s’annonce…
Hamon doit s’efforcer maintenant d’éviter le pire dont le spectre,
pourtant, se rapproche de plus en plus… Le pire auquel il ne veut sans
doute pas songer, c’est qu’il puisse exploser le record de la raclée
subie par le PS à une élection : 14%, score obtenu par Michel Rocard aux
Européennes de 1994, ce dernier étant alors concurrencé par un certain
Bernard Tapie…
Mais ce n’est pas le seul danger pour Hamon. Il se pourrait bien que
Benoît Hamon aille beaucoup plus loin que Rocard, qu’il atteigne voire
dépasse (dans le mauvais sens) l’autre record – absolu cette fois – à
savoir le score plancher obtenu par un “socialiste” à une élection
nationale : il s’agit du score calamiteux de 5,1% obtenu par Gaston
Defferre pour la SFIO au 1er tour de l’élection présidentielle de 1969
(celle succédant à la démission du général De Gaulle après le référendum
raté sur la régionalisation et la réforme du Sénat).
Oui, pour Hamon, ce seuil dangereux de 5% des voix est en vue ! Or,
s’il le franchit, ce sera dans le sens descendant, et cela aboutira donc
à ce que le candidat de ce qui restera du PS ne sera même pas remboursé
de ses frais de campagne… La ruine pour le PS ! L’humiliation absolue
pour Hamon !
Or ce spectre-là, se fait de plus en plus menaçant… Alors comme les
cochons qu’on amène à l’abattoir, forcément il couine, Hamon ! Mais il
peut hurler à la mort, ça ne nous fera pas dévier de la route qu’on a
décidé de suivre, à l’écoute non pas des Socialistes enfermés dans leur
bulle, mais du peuple tout entier dans sa diversité.
L’Histoire, désormais, va s’écrire sans le PS, et même contre lui !
Cela a déjà commencé. Pour preuve le nombre comparé de personnes venant
aux meetings de l’un et de l’autre des deux candidats, le nombre de
personnes les suivant sur les réseaux, le nombre de personnes engagées
sur le terrain, et tant d’autres indices qui traduisent bien que la
bascule entre le candidat du PS et celui de la France insoumise est déjà
derrière nous. Le dominant va connaître à son tour la position du
dominé, de celui qu’on n’écoute plus, de celui qui parle dans le vide et
dont les paroles et les actes n’influent plus sur rien…
On ne pourra pas nous reprocher de les avoir pris par surprise. On
les aura amplement mis en garde, et prévenus à de multiples reprises.
PLUS JAMAIS PS, leur avions-nous dit pourtant depuis un certain temps.
Ils ne nous croyaient pas déterminés à mettre notre menace à exécution ?
Eh bien, ils vont nous voir à l’oeuvre.
Pour eux aussi, la fête est presque finie !
Vive la sixième république
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire