Refaire du De Gaulle (« Les Français sont des veaux ») ou du Serge July qui engueula dans Libération les électeurs ayant voté non au référendum de 2005 sur l’Europe ?
Non ! Ayons l’esprit sportif :
dimanche 23 avril 2017, on a été virés hors des cordes et il ne reste
que deux pugilistes sur le ring. Du bas, laissons-les se battre. Que le
meilleur gagne (si l’on peut de parler de « meilleur »).
D’aucuns
voudront se joindre à Alain Madelin, Manuel Valls, Myriam El Khomri,
Jean-Pierre Raffarin, Daniel Cohn-Bendit, Bernard Arnault, Vincent
Bolloré, Philippe Douste-Blazy, Jean-Yves Le Drian, à quelques banquiers
et à la moitié du PS pour encourager Macron en lançant depuis les
gradins des canettes de bière et des pétards fumigènes sur la fausse
blonde après avoir pris des paris avec les bookmakers du MEDEF, du CAC40
et de la banque Rothschild.
Pour ma part, je vais sombrer dans
un état d’indifférence politico-comateuse, sans bonheur ni douleur, qui
me rend libre de ne pas choisir entre la peste brune et ceux qui l’ont
fabriquée pour nous ligoter.
Ils m’ont fait voter Chirac en 2002 contre le borgne, je ne voterai pas en 2017 pour Macron contre la fille. Et pourquoi pas (je les vois venir) en 2022 contre la nièce ?
Théophraste R. (néo-pratiquant des loisirs halieutiques dominicaux en eau douce, loin des requins et des morues).
PS.
Merci à ceux qui ont mis le feu (alors qu’on leur répète depuis des
années de ne pas jouer dans le foin avec des allumettes) de bien vouloir
ne pas me reprocher l’embrasement de la grange et mes réticences à
toucher des seaux d’eau en leur compagnie.
Pas un merci à ceux qui
ont voté pour Hamon, privant Jean-Luc Mélenchon des quelques points qui
auraient permis de changer ce pays et de lui épargner ce qu’il va
vivre.
Bravo à Hamon qui est passé en un clin d’oeil d’un discours « de gauche » au ralliement au candidat de « mon adversaire la finance ».
Le Grand Soir
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire