1. Le revenu de base

Dans le programme de Jean-Luc Mélenchon, cette mesure emblématique n’est pas annoncée comme telle, mais est décliné en trois propositions très précises dans le chapitre sur “l’urgence sociale” :
  • une allocation d’autonomie pour les jeunes de 18 à 25 ans ;
  • un minimum vieillesse porté au niveau du seuil de pauvreté ;
  • une garantie dignité par revalorisation des minima sociaux au niveau du seuil de pauvreté.
Même s’il n’ose encore dire son nom, un revenu minimum de base est donc bien proposé par le projet l’Avenir en commun à l’ensemble des citoyens adultes, situé au-dessus du seuil de pauvreté, c’est-à dire entre 840 et 1050 euros/mois selon le critère retenu.

2. La sortie de l’UE

Il y a bien dans le programme L’Avenir en commun une volonté de proposer une renégociation aux forceps des traités avec nos partenaires européens (plan A) avant d’envisager une possibilité de sortie (plan B)
Mais le discours a bel et bien évolué au fil de la campagne. Le plan A est manifestement tombé en déshérence au fil des déclarations du candidat et de son équipe. Et le plan B de sortie de l’UE reste de plus en plus exclusivement cité.
En témoigne l’ultime déclaration de Jean-Luc Mélenchon dans son clip officiel de candidature où plus aucune allusion au plan A ne figure :
« Nous sortirons des traités européens car ils organisent une compétition destructrice entre les peuples puisqu’ils interdisent l’harmonisation sociale et l’harmonisation fiscale. Nous refuserons les traités de libre-échange en cours de négociation et nous organiserons un protectionnisme solidaire. »
Le Yéti