La question n’est pas de savoir ce que nous aurions pu faire. La
question est de savoir ce que nous pouvons être, seulement être pour
arriver à « faire vraiment ».
Le monde actuel se « fabrique » par la
notion de ce que l’on peut faire… Alors, c’est une ère de robots.
Puisque maintenant tout est pointé vers ce que nous devons fournir en
terme de « travail », et non en terme d’être, nous assistons à la
disparition des êtres par ceux que n’ont jamais su être mais ont cru
que le « savoir faire » valait mieux que le savoir être.
La belle bâtisse de notre être est désormais vendue à une machine à faire.
Nous ne pouvons abouter l’être et le faire que dans les petites
communautés. Sur le plan planétaire, dans la discorde et le tressage
invisible des êtres au profit d’un « un-numéro », nous somme désormais à
la construction d’un espace aussi invisible et inutile que le virtuel.
Nous sommes l’octet virtuel d’une mondialisation en train de fabriquer
des agités sociaux-économiques. Que ça ! Des agités ! Sorte de combattant
sans but réel, n’ayant que des ennemis invisibles…
Nous nous sommes détruits en laissant aux spécialistes du « faire »
notre destin. Ladite compétence des structures éducationnelles est
désormais orientée vers ce but ultime et mécanique de faire, de
fabriquer, de travailler, de payer, de trahir, et d’accepter un modèle
inconscient d’agir.
On ne peut pas « être » dans cet univers mécanique et lambrissé de papiers, distants les uns les autres.
Le seul et unique message du monde, des sociétés, est désormais de perpétrer dans une inconscience engloutissante toute possibilité de réflexion, de rapprochement, et d’une indignité répandue semblable à une Shoah planétaire.
D’un meurtre global…
La Vidure
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