« C’est l’or, Monseignor… il est l’or… », les « affaires »
dans lesquelles vous êtes impliqué ont déjà fait couler beaucoup
d’encre… et à juste titre !
Néanmoins, avant l’imminence de ces
élections présidentielles entachées par votre présence, j’y ajouterai
encore quelques lignes, même si je sais pertinemment qu’elles ne
changeront rien à rien.
L’obstination dont vous aurez fait preuve,
loin de vous disculper et d’apparaître plausible aux yeux des
électeurs, n’a fait que produire l’effet inverse au fil des mois. En
effet, il faut rappeler que l’argent que vous vous êtes impunément
octroyé est bien de l’argent public. Et il n’est pas besoin d’attendre
les conclusions d’une quelconque enquête ou la décision d’un tribunal
pour vous indiquer que cet argent indu a donc été détourné. Vos
manigances n’ont eues pour but qu’un enrichissement personnel avec de
l’argent de l’Etat c’est-à-dire, de l’argent appartenant aux citoyens,
dont il eût fallu faire autre usage qu’à tomber sur l’un de vos nombreux
comptes en banque vous permettant de poursuivre votre vie de
châtelain !
Non content d’avoir volé l’Etat de ces sommes
considérables pendant des années, vous avez décidé de vous enfermer dans
des explications qui ne font qu’illustrer à quel point vous avez
l’esprit retors et uniquement animé par l’appât du gain. Vous êtes,
comme d’autres de votre espèce, un calculateur dont la seule obsession
est de vous enrichir par l’entremise d’une machine étatique dont vous
connaissez parfaitement les rouages pour y traîner depuis tant d’années,
abusant de la naïveté des citoyens.
Nonobstant le fait que vous
serez probablement reconnu coupable de ces pratiques limites – que vous
avez reconnues et pour lesquelles vous vous êtes d’ailleurs excusé – je
veux vous dire qu’en fait, si notre « démocratie » fonctionnait
sur des bases saines, il faudrait que vous remboursiez les sommes
détournées à votre profit. Et puisqu’il s’agit d’une faute grave dès
lors qu’elle est commise par un représentant de l’Etat censé être d’une
probité irréprochable et par-là même un exemple pour les citoyens du
pays, il conviendrait non seulement de les rembourser, mais que vous
soyez puni pour cette faute par de lourdes amendes, voire même un
emprisonnement et évidemment, une inéligibilité à vie.
En bon
chrétien que vous êtes, l’information de vos pratiques douteuses aurait
dû vous inviter à la plus grande discrétion, à l’humilité, au repentir
et à votre retrait immédiat de la course à l’élection présidentielle. En
lieu et place vous vous êtes présenté comme victime d’un acharnement
fantasmé, telle une vierge effarouchée. Une telle attitude est
pitoyable, et vous ne vous en rendez même plus compte ! Ce renversement
des faits afin de vous présenter comme victime alors que vous êtes
coupable illustre à quel point votre raison est contaminée, aveuglée par
le lucre.
Non, Monseignor, vous n’avez pas la moralité
dont vous vous réclamez, et n’êtes en rien un exemple pour la population
dont vous prétendez devenir le représentant le plus éminent, enfermé
dans ce jeu victimaire d’un détestable microcosme qui a définitivement
perdu tout contact avec le quotidien du citoyen ordinaire. Vous
n’imaginez même pas l’ombre d’un instant, ce que votre collective « Folie des Grandeurs »
provoque comme dégâts, ajoutée aux pratiques d’un personnel politique
de plus en plus détesté, au point qu’à peine 10 % de la population le
trouve encore crédible !
Cerise sur le gâteau : l’appui vidéo de
l’autre délinquant en col blanc qui a tant sali l’image de la France
lors de son passage à l’Elysée, vient confirmer que vous êtes bien une
bande organisée de mafieux qui n’avez plus la moindre retenue, le
moindre scrupule. Penser pouvoir encore gratter quelques misérables voix
par l’entremise d’un personnage politique impliqué dans tant d’affaires
sordides ne vous aidera pas, que du contraire. Et je me réjouis que
vous n’ayez même plus la lucidité de vous rendre compte que ce sinistre
joker signe votre forfaiture. C’est dire à quel point vous êtes
gangréné jusqu’à la moelle !
Je terminerai ces quelques mots, en formulant mon souhait : « Il est l’or, Monseignor, il est l’or… »
que vous soyez battu lors de ce scrutin et soyez bientôt condamné pour
vos mensonges répétés ainsi que pour ces détournements d’argent public.
Et que, dans la foulée, vous soyez même déchu de vos droits civiques que
vous ne méritez plus !
Il vous restera alors à arpenter dans tous
les sens, les couloirs sombres de votre conscience si tant est que vous
en trouviez encore le chemin et ne l’ayez définitivement perdue en
cours de route, à courir et vous agiter de toutes les façons après cet
argent qui vous a, semble-t-il, brûlé le cerveau et le cœur !
Daniel Vanhove - 20.04.17 -
Le Grand Soir
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