Le mois d’avril verra le peuple de France se diviser en deux blocs principaux :
- d’un
côté, grouilleront les moutons qui préfèrent le boucher au berger,
glouglouteront les dindes qui réclament un Noël par semaine, se pâmeront
les sans-dents et les sans-logis devant le blanc sourire du banquier,
devant le manoir de Fillon et celui des Le Pen.
- de l’autre se dresseront ceux qui savent avec William Shakespeare que « Tout esclave a en main le pouvoir de briser sa servitude », avec Malcom X que les médias peuvent vous « faire aimer l’oppresseur et détester l’opprimé », avec George Orwell que « Le
langage politique est destiné à rendre vraisemblables les mensonges,
respectables les meurtres et à donner l’apparence de la solidité, à ce
qui n’est que du vent. » Ah ! Il connaissait Macron ? (1).
La question est de savoir quel bloc l’emportera, combien d’électeurs sont disposés à avaler un nouveau « discours du Bourget » en attendant de donner encore et toujours « Du sang, du labeur, des larmes et de la sueur », ou bien si nous serons assez nombreux pour renverser la table.
Théophraste R. (billettiste citationniste).
(1) Deux « macronnades » : « « Je ne suis l’héritier de rien, je suis l’héritier de vous, je suis l’héritier de notre avenir ». « Ce que nous allons faire, dans le quinquennat qui vient, c’est sortir du passé qui ne veut pas passer… ». Moi, j’aurais ajouté : « et rentrer dans le présent qui ne se présente pas » ou « avancer vers le futur qui sera là demain ».
Le Grand Soir
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