Ils ont dit qu’ils allaient « changer le
monde ». Le collier des « Yes We Can » est tressé de fausses perles.
À
quoi donc rêvent les moutons électriques ? Nous sommes des évasifs
trafiqués, mourant de faim. D’une faim qu’ils ne comprennent pas. La
faim de ne plus avoir peur que NOTRE Terre nous échappe. Ce qui
appartient à tous les vivants.
Ils ont tous dit qu’ils amélioreraient le
monde. Ce n’est pas de leur faute : ils passent comme le charbon dans
une chaudière de Titanic. Il font avancer un bateau-Terre flambant dans
l’espace. On entend les mêmes mots, les mêmes formules depuis des
décennies. Des pubs sonores et aseptisées. Raides, frappantes et à la
captation naïve.
Qui a dit que le monde, les gens
devrais-je dire, devaient vivre selon l’ordre des banquiers, de la
globalisation, et de la destruction continue ? Nous voulons seulement
être humains et vivre de ce petit paradis. Sans même demander
l’éternité…
On leur demande une bougie, ils vous
offrent des feux d’artifice. On leur demande la paix, ils nous demandent
d’acheter des armes… pour la paix. Ils se disent serviteurs des
peuples. Ils sont les servants de messe des banques. Une église qui a
pris la place d’une autre…
On a tout volé aux vivants, on a tout
pris aux vivants, on a découpé la Terre en pointes de tarte, en carrés,
en cercles. Les riches, les pouvoirés, les en « chanteurs » de fin de
mandats resteront de ces corbeaux qui veulent notre fromage.
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