mardi 9 mai 2017

La Macronerie

Résultats de recherche d'imagesGaëtan Pelletier            

Ils ont dit qu’ils allaient « changer le monde ». Le collier des « Yes We Can » est tressé  de fausses perles.

À quoi donc rêvent les moutons électriques ? Nous sommes des évasifs trafiqués, mourant de faim. D’une faim qu’ils ne comprennent pas. La faim de ne plus avoir peur que NOTRE Terre nous échappe. Ce qui appartient à tous les vivants.
Ils ont tous dit qu’ils amélioreraient le monde. Ce n’est pas de leur faute : ils passent comme le charbon dans une chaudière de Titanic.  Il font avancer un bateau-Terre flambant dans l’espace.  On entend les mêmes mots, les mêmes formules depuis des décennies. Des pubs sonores et aseptisées. Raides, frappantes et à la captation naïve.
Qui a dit que le monde, les gens devrais-je dire, devaient vivre selon l’ordre des banquiers, de la globalisation, et de la destruction continue ? Nous voulons seulement être humains et vivre de ce petit paradis. Sans même demander l’éternité…
On leur demande une bougie, ils vous offrent des feux d’artifice. On leur demande la paix, ils nous demandent d’acheter des armes… pour la paix. Ils se disent serviteurs des peuples. Ils sont les servants de messe des banques. Une église qui a pris la place d’une autre…

On a tout volé aux vivants, on a tout pris aux vivants, on a découpé la Terre en pointes de tarte, en carrés, en cercles. Les riches, les pouvoirés, les en « chanteurs » de fin de mandats resteront de ces corbeaux qui veulent notre fromage.

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