Pour comprendre que ce gouvernement est un repère de vieilles badernes conservatrices,
pas la peine de faire trois années de sciences-Po. Il suffit de
chercher la place laissée aux blacks, blacks qui sont tous issus - c’est
un fait - de notre politique ancestrale (400 ans) d’esclavage et de
colonisation.
Et
là, le résultat est net : la négroïde de service est Laura Flessel, une
ex-sportive, chargée des sports. Donc, l’avenir du black, dans la
France progressiste, c’est de faire du sport et de compléter les
castings. Sur la photo du gouvernement, il ne faut pas de muslim - c’est
un point acquis, qui ne se discute pas - mais il nous faut un black. Et
si en plus, le black est une jolie black, qui ne sait parler de rien
d’autre que de sport, alors là, c’est parfait. Laura Flessel sera très
compétente pour le sport et pour le dopage, vu qu’elle avait été sanctionnée pour cela.
Cela
permet aussi de deviner la suite. Cette logique méprisante est la
signature des petits mâles blancs, atteints par le syndrome du singe
dominant. Président, un mec ; Premier ministre, un mec ; Secrétaire
général de l’Elysée, un mec ; Ministre des affaires étrangères, un mec ;
Ministre de l’intérieur, un mec ; Ministre de la justice, un mec ;
Ministre de l’économie, un mec ; Ministre de l’énergie, un mec ;
Ministre du budget, un mec ; Ministre de l’enseignement, un mec ;
Ministre des relations avec le parlement, un mec. Et, sauf erreur, tous
les directeurs de cabinets – les ministres-bis- sont des mecs. Le
président du Conseil constitutionnel est un mec, le président du Sénat
et de l’Assemblée nationale seront de mecs, et les présidents des
groupes majoritaires des deux assemblées seront des mecs.
Le ministère de la Défense, rebaptisé de manière utilitaire « ministère des Armées », est confié à une femme qui aura une marge de manœuvre à zéro,
tant que Le Drian sera Ministre des affaires étrangères. Seul ministère
important confié à une femme, celui du travail, mais Macron a déjà
défini l’action à conduire.
Allez,
un petit plus, juste pour rire. Dans la course à la meuf ministre, il a
fallu faire vite, et un peu trop. Pour la santé, se trouve nommée une
prof de médecine, qui était à la tête de la Haute Autorité de Santé, Agnès Buzyn.
Toutes les qualités, parcours remarquable, et allez et allez... Sauf
que le lendemain, on s’aperçoit d’un petit problème : son époux, Yves Lévy,
est directeur de l’Institut national de la santé et de la recherche
médicale (INSERM), la pièce maîtresse de la recherche médicale en
France. Alors, Bichette va-t-elle assurer la tutelle sur l’activité de
Chouchou ? Trop drôle... Du coup, il a été décidé que l’INSERM ne
dépendrait plus du ministère de la santé. Pour aller où ? Au ministère
de l’agriculture ? ou du sport ?
Allez,
je sens qu’on ne va pas s’ennuyer avec cette joyeuse équipe. Tout le
problème est que, sur le papier, ce sont eux qui dirigent le pays…
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