On s’attache à cette vie, parce que sans doute nous en sommes les constructeurs.
On s’attache à la beauté parce qu’elle n’est que le reflet de ce que nous avons conçus.
Par la mort, que nous craignons tellement, nous oublions les quelques cellules desquelles nous sommes nés.
Il est bien d’oublier, sinon la vie ne serait pas ce charme et cet emportement qui nous caractérise.
Rien n’est précis, rien n’est clair, rien n’est fixe, rien n’est beau que par nos appréciations personnelles.
La laideur détermine la beauté des uns.
Le sens de l’Univers est un point d’interrogation qui se demande ce qu’il fait dans une phrase.
Si la vie avait une réponse fixe au « mystère de la vie », ce ne
serait pas la vie. Puisqu’elle bouge et échappe, comme dans un jeu de
cache-cache.
Nous sommes totalement, TOTALEMENT responsables de cette vie. Mais
nous voudrions bien un dieu ou un diable pour lui refiler la facture de
nos malheurs.
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